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Le Dr Horacio Arruda rappelle à la population que “Ce n’est pas le temps de se faire des hugs”.

Par NTD

Alors que le gouvernement Legault a fait savoir qu'il songeait à procéder à un déconfinement progressif, notamment avec la réouverture des écoles primaires et certains commerces, les autorités sanitaires ont tenu à rappeler à la population que les rassemblements sont toujours interdits que le fait de ne pas respecter les consignes pourraient donner suite à des mesures plus musclées.

C'est le directeur national de santé publique, le Dr Horacio Arruda, qui a lancé un sérieux avertissement à la population avec l'une de ses fameuses formules: "Ce n’est pas le temps de se faire des hugs (terme anglophone pour câlins). [...] Je demande aux gens : gardez s’il vous plaît une distance de deux mètres entre vous. […] Si nous avons des rassemblements dans les parcs à Montréal, il faudra voir comment on peut y mettre fin, parce que c’est une situation risquée. [...] Avec le printemps, avec le beau temps, ça va être difficile de rester enfermés, mais il va falloir le faire encore parce que sinon, notre opération graduelle [de reprise] va être annulée."

Des journalistes ont évidemment questionné le directeur national de la santé publique à propos des barrages policiers qui contrôlent les entrées et les sorties de plusieurs régions et à cet effet, le Dr Horacia Arruda a expliqué: "Pour ce qui est des barrages routiers, habituellement, quand on déconfine, on commence à être moins dans la contrainte. Quand on commence, si vous me permettez, à ouvrir le rhéostat, ces genres de mesures coercitives-là, on essaie de les diminuer."

On ignore encore si les barrages demeureront en place et le directeur national de santé publique s'est contenté d'affirmer: "Quand on déconfine […], on laisse les gens avoir un jugement. Mais si jamais on se rend compte qu’il y a un mouvement très important d’une région à l’autre, particulièrement d’une région chaude vers les régions froides, on verra à ce moment-là s’il ne faut pas reconfiner."

Source: La Presse · Crédit Photo: Gouvernement du Québec