Meurtre à Villeray: «Ça donne la chair de poule juste d’y penser»
Alors que samedi soir dernier le quartier Villeray à Montréal a été le théâtre d'un terrible drame, le voisinage commence à témoigner de ce qu'il a vu et entendu. Des propos qui font froid dans le dos.
C'est La Presse qui rapporte cette nouvelle qui risque d'en émouvoir un grand nombre d'entre vous. En effet, on en sait un petit peu plus sur l'affaire des deux fillettes poignardées par leur mère dans le quartier Villeray à Montréal. Rappelons que samedi soir dernier, la Coopérative d’habitation Rousselot a été le théâtre d'une terrible tragédie, deux fillettes de 5 et 11 ans ont été poignardées sévèrement par leur mère. La plus âgée est malheureusement décédée et la plus jeune est encore à l'hôpital dans un état grave, mais stable.
Certains membres du voisinage ont commencé à briser le silence sur cette histoire qu'ils ne sont pas près d'oublier, indique La Presse. C'est le cas de Judith qui a pu être témoin d'une partie du drame. «Ça donne la chair de poule juste d’y penser. Une des voisines est entrée dans l’appartement pour essayer de sauver les petites filles. Ils ont sorti la mère en premier, menottée. Ils ont sorti la plus petite sur une civière. Mais ça a pris du temps avant qu’ils sortent la deuxième. La plus vieille est restée longtemps à l’intérieur, ils lui faisaient le massage cardiaque jusqu’à l’ambulance. Je trouvais que c’était très long avant qu’ils la mettent dans l’ambulance. Je sentais que c’était mauvais signe».
Une autre voisine, Edna Lacroix, évoque de son côté la détresse du père dont elle a été témoin, raconte La Presse. «Il est sorti en criant qu’elle avait tué ses filles. C’était sur l’heure du souper. Mais je n’ai rien entendu avant. Pas de chicane, rien de ça». Le couple étant séparé depuis un bon moment, elle a du mal à comprendre ce qu'il s'est passé. «C’est lui qui habite là, depuis trois ou quatre ans. La mère venait de temps en temps. Je ne sais pas du tout ce qui a pu se passer. Ils avaient une grande différence d’âge. Est-ce qu’elle avait des problèmes ? Je ne sais pas. Lui, c’est un gentil monsieur, on le voyait s’occuper beaucoup de ses filles. Il se promenait avec elles en vélo, les amenait à l’école».
Comme vous l'aurez compris, il y a encore des zones d'ombre dans cette affaire et la SPVM a bien évidemment ouvert une enquête. «La suspecte, une femme de 34 ans, doit être rencontrée par les enquêteurs quand son état de santé va le permettre », a expliqué à La Presse Raphaël Bergeron, relationniste au SPVM. Il s'agit donc d'une affaire à suivre.
Source: La Presse · Crédit Photo: Adobe Stock