Le tireur de la Nouvelle-Écosse avait une liste de noms des gens qu'il voulait tuer.
Le tireur de la Nouvelle-Écosse avait une liste de noms, d'après les informations du Globe and Mail. Une information reprise par plusieurs médias canadiens depuis.
Selon le Globe And Mail, un voisin du suspect de 51 ans a appris des policiers que le tireur avait une liste de noms et qu'il était « septième ou huitième » sur cette liste.
La communauté de Portapique a été bouleversée par la pire tuerie qu'a connue le Canada de toute son histoire.
En effet, un denturologiste de 51 ans a fait au moins 22 morts dans 16 endroits différents lors d'une attaque meurtrière sans pareil dans le pays.
Cette liste pourrait donner des indications sur les motifs du tueur. La police a déjà affirmé aux médias que le tireur connaissait certaines victimes, mais pas toutes. La Gendarmerie Royale du Canada (GRC) croit aussi que le tireur aurait obtenu ses armes illégalement et qu'il ne possédait pas de permis d'armes à feu.
« Le tireur savait exactement où il allait, il savait qui allait se trouver sur son chemin », a déclaré l'ancien policier Pierre-Yves Bourduas, à CTV News, affirmant que l'existence de cette liste fait bien du sens.
L'enquête sur cette tuerie pourrait se poursuivre pour encore plusieurs mois étant donné la complexité de l'affaire.
Pendant ce temps, la police doit répondre à des questions difficiles. Il s'est écoulé une heure avant que les dirigeants offrent d'envoyer une alerte nationale sur les téléphones cellulaires de la province. Et la GRC a limité ses communications au public aux réseaux sociaux pendant l'attaque. Des messages qui étaient publiés après un certain délai et qui pourraient ne pas avoir rejoint des citoyens qui ne se trouvaient pas sur Facebook ou Twitter à ce moment. La police a-t-elle fait tout ce qu'il faut pour alerter les citoyens?
Source: CTV News · Crédit Photo: iStock