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Pour Claude Poirier, les ainés sont traités comme du bétail

Par NTD

Claude Poirier a pris l'habitude de donner son avis sur la crise sanitaire que nous traversons, après avoir parlé d'économie et du monde d'après, il s'est intéressé au sujet délicat des ainés et il n'a pas mâché ses mots. Pour lui, ils sont traités comme du bétail.

C'est Le Reflet qui rapporte cette nouvelle qui risque de faire le tour de la province. En effet, le journaliste se dit extrêmement déçu de la manière dont sont traités les ainés au sein de la société québécoise. «Je vais employer des mots durs, mais je trouve qu’on place les ainés comme on le ferait pour du bétail. On ne s’en occupe pas, sauf si de l’argent est en jeu». 

Il a utilisé une anecdote personnelle pour illustrer ses propos. «Ma mère et deux de mes tantes ont été hébergées dans des résidences publiques et privées. J’allais régulièrement les visiter, surtout ma mère que je voyais au moins quatre fois par semaine malgré mon travail. Combien de résidents me disaient alors qu’ils n’avaient pas de visite de leurs enfants depuis très longtemps».

Selon lui, les gouvernements successifs n’ont jamais fait ce qu'il fallait pour s'attaquer aux problèmes rencontrés par les résidences pour ainés. «Que ce soit pendant le règne du Parti libéral de Jean Charest et de Philippe Couillard, de Pauline Marois au Parti québécois ou de la CAQ en ce moment, personne n’a mis son nez dans les résidences pour ainés privées et publiques».

Il en a aussi profité pour revenir sur le traitement des ainés au cours de la crise sanitaire. «Je trouve extrêmement malheureux qu’on ait sorti des gens atteints du virus pour les faire mourir à l’hôpital. Je suis aussi attristé de voir que ça aura pris une situation comme celle qu’on vit présentement pour se rendre compte que nous n’avons pas les moyens nécessaires pour sauver ces personnes».

Enfin, Claude Poirier a tenu également à tirer son chapeau au gouvernement tout en leur demandant de traiter les ainés avec respects et d'éviter de faire des généralités. «Le premier ministre, la ministre de la Santé Danielle McCann et le directeur de la Santé publique Horacio Arruda font un excellent travail depuis le début de la crise, mais qu’ils cessent de faire de la discrimination envers les personnes de 70 ans et plus. Certaines pourraient sortir de chez elles parce qu’elles sont en parfaite santé, alors que d’autres de 50 ans et plus ont une santé plus fragile».

Source: Le Reflet · Crédit Photo: Facebook