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La COVID-19 n'arrête pas les activités d'une agence d'escortes.

Par NTD

Le journal Le Soleil a révélé qu'une agence d'escortes de Québec poursuivait ses activités en pleine crise de la COVID-19.

C'est un journaliste du Soleil qui s'est fait passer pour un éventuel client au téléphone qui a appris que même si les rencontres n'étaient plus autorisées dans les locaux de l’agence d’escortes Aventurière, il était possible d'obtenir des rendez-vous à domicile ou dans un motel de L’Ancienne-Lorette. 

Le Soleil rapporte que le réceptionniste de l'agence aurait indiqué au téléphone: "En fait, c’est une chambre de motel qu’on a louée pour la semaine, parce que, pour l’instant, on n’a plus la possibilité de recevoir ici, puisque ce serait un regroupement de personnes et ça ne serait pas légal."

Il n'en demeure pas moins que selon la loi, les rassemblements de deux personnes ou plus qui n’habitent pas à la même adresse sont interdits à moins de deux mètres. De plus, c'est sans compter que les rapports sexuels augmentent considérablement les chances de transmettre le nouveau coronavirus, notamment en raison de la proximité physique entre les deux individus.

Le réceptionniste aurait expliqué au journaliste qu'un contrôle des clients s'effectuait à chaque rencontre afin de vérifier si celui-ci faisait de la fièvre, mais comme l'a précisé Chantale Simoneau, directrice du Projet L.U.N.E, un refuge pour les prostituées à Québec: "On recommande de tout arrêter. [...] Ce qu’on [leur] dit, c’est : "il n’y en a pas de moyen de se protéger". [...] Mais il y en a qui ne peuvent pas arrêter, parce qu’elles n’ont pas accès à d’autre argent."

Le journal Le Soleil fait aussi remarquer que des dizaines d'escortes offrent toujours leurs services sur des sites comme annoncesintimes.com et humpchies.com. Mais alors que des escortes précisent dans leurs annonces que tout est "désinfecté avant et après notre rencontre coquine pour éviter la propagation du covid-19", les sites qui hébergent ces mêmes annonces présentent des bannières indiquant "COVID-19. Message important. Sexe virtuel seulement. Soyez responsables".

Enfin, dans une autre situation complètement inverse, des travailleuses qui ont justement décidé d'arrêter de pratiquer pendant la crise ont expliqué au Soleil que des clients continuaient quand même de les contacter.

Comme quoi, même en temps de pandémie...

Source: Le Soleil · Crédit Photo: Capture d'écran