«Je ne suis pas une bonne mère de quarantaine»

Alors que de nombreux parents sont contraints de faire l'école à la maison depuis le début du confinement, ils sont nombreux à ne pas se sentir à la hauteur comme l'illustre l'histoire de cette mère qui est passée par toutes les émotions depuis le début de la quarantaine.

C'est le site web d'informations et de divertissement LoveWhatMatters qui rapporte le témoignage de Heater Delaney, une mère de famille américaine qui a voulu se confier sur son quotidien en période de confinement. Selon elle, elle ne serait pas au meilleur de sa forme et c'est surtout l'école à la maison qui semble être son plus grand talon d'Achille. «Je ne suis pas une bonne mère de quarantaine. Il n'y a pas de tableau, pas de récompenses et pas des feuilles de calculs imprimés depuis Pinterest».

Elle admet qu'elle cède la plupart du temps à la facilité. «On passe beaucoup plus de temps devant un écran. On regarde plus de films, d'émissions de télévision et l’on joue davantage aux jeux vidéo». Comme vous pouvez le constater, on sent une certaine culpabilité chez Heater Delaney qui semble croire que sa manière de gérer le confinement de ses enfants n'est pas optimale que cela soit de la manière de les occuper ou de les nourrir. «Il y a des snacks, beaucoup de snacks parce que le petit déjeuner ressemble désormais à un repas où chacun prend ce qu'il veut. Parfois, le diner et le souper sont mélangés».

Elle explique également que cette quarantaine n'est pas facile pour la santé mentale. «Il y a de la frustration. Il y a de la colère. Il y a des pleurs de la part des petits comme des grands. Parfois, s'enfermer dans la salle de bain permet de respirer et se cacher dans la buanderie pendant seulement 20 secondes pour vous donner presque l'impression d'avoir passé une journée au spa».

Si son quotidien, comme celui de beaucoup d'autres, n'a pas l'air facile, Heater Delaney essaye de relativiser. «Je ne suis pas une bonne mère de quarantaine, mais je reste une mère. Une mère qui aime ses enfants plus que tout. Une mère qui prie à la fin de la journée pour que ses enfants soient en bonne santé et en sécurité. Une mère qui se réveille chaque matin déterminé pour donner le meilleur d'elle-même si elle sait que parfois ça ne sera pas le cas. Je ne suis peut-être pas une bonne mère de quarantaine, mais je suis leur mère».

Source: LoveWhatMatters · Crédit Photo: Pexels