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Les types d'emplois les plus à risque de contracter la COVID-19

Par NTD

Une étude qui a été conjointement menée par CBC et l'Institut Brookfield pour l'innovation et l'entrepreneuriat de l’Université Ryerson, à Toronto, a permis d'identifier quels étaient les travailleurs les plus vulnérables à la COVID-19.

Ce sont donc les policiers, les enseignants, les chauffeurs d’autobus et les opérateurs de métro qui seraient les travailleurs les plus à risque d’infection. Selon l'étude, c'est en raison de leurs nombreux contacts avec le public qu'ils sont identifiés comme étant les plus à risque, mais juste après eux, on y retrouve aussi les vendeurs, les caissiers et les concierges. 

En ce qui concerne les spécialistes comme les dentistes et les optométristes qui doivent généralement avoir une bonne proximité avec leurs patients, ceux-ci limitent toutefois le risque, étant donné qu'ils ne font que des rendez-vous urgents.

Depuis le début de la crise de la COVID-19, au moins 240 plaintes ont été déposées auprès de la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).

Selon ce qu'a révélé le CNESST, les plaintes déposées jusqu'ici étaient à propos des mesures de distanciation sociale difficilement applicables, ou encore de la disponibilité des équipements de protection comme les masques.

Évidemment, les travailleurs de la santé ont aussi un degré d’exposition aux infections très élevé, tandis qu'on peut dire la même chose des chauffeurs-livreurs, des concierges et des préposés à l'entretien. Notons aussi que les agents correctionnels font un travail qui est jugé comme étant particulièrement risqué, et ce, en raison des contacts fréquents avec les détenus.

Il n'en demeure pas moins qu'outre les risques de contamination, un des impacts majeurs de la COVID-19 concerne le portefeuille de plusieurs travailleurs. Jason Gilliland, professeur de santé publique et de géographie à l'Université Western, a expliqué à CBC: "Les plus pauvres n’attraperont pas plus la maladie. Mais ils sont déjà plus vulnérables en raison de toutes sortes d'autres facteurs : un logement plus précaire, moins de contacts pour l'avancement [au travail] et une mauvaise alimentation, par exemple."

Source: ICI Radio-Canada · Crédit Photo: Adobe Stock