Le président d'un groupe possédant un CHSLD condamné dans le passé pour trafic de drogues et fraude
Alors que le CHSLD Herron est sous le feu des projecteurs depuis maintenant plusieurs jours, le passé troublant du président du groupe possédant cette résidence pour ainés est remonté à la surface. Il a notamment déjà été condamné dans le passé pour trafic de drogues et fraude.
C'est La Presse qui rapporte cette nouvelle qui va sans doute faire le tour de la province. Samir Chowieri, le président du groupe possédant le CHSLD Herron a déjà été condamné dans le passé pour trafic de drogues et fraude, selon les informations relayées par le quotidien. En effet, il s'est fait arrêter en 1981 après la saisie de 73 livres de haschisch. Il avait été sanctionné à deux ans derrière les barreaux. Un an avant sa sortie de prison, il avait été condamné pour fraude dans une affaire liée à l’achat de 12,5 tonnes de fromage.
La Presse raconte que c'est au cours des années 1980 qu'il a commencé à acheter des résidences pour ainés. Toutefois, cet empire qui détenait plusieurs dizaines d’entités commerciales différentes a attiré la curiosité de la police et une nouvelle enquête a été ouverte sur lui par la GRC en 1992. Il était soupçonné de trafic de drogue, mais aussi de blanchir de l'argent pour le crime organisé à travers toutes les entreprises qu'il possédait.
Des informateurs ont expliqué aux policiers que Samir Chowieri était mouillé dans le trafic de cocaïne et de haschisch et que sa principale source de revenus était liée aux paiements qu'il recevait de la part de la mafia pour blanchir leur argent, indique La Presse. Malgré une enquête de longue haleine, aucune accusation formelle n'a été formulée à son encontre.
Finalement, La Presse souligne que c'est en 2002 que Samir Chowieri sera sanctionné d’une amende de 125 000 $ pour des infractions aux lois fiscales. Le quotidien précise qu'il lui était reproché d'inscrire ses dépenses personnelles dans les dépenses de son entreprise, dont des travaux dans sa maison et des réparations sur sa voiture de luxe. Le quotidien ajoute qu'en 2008, la Cour supérieure avait reconnu sa participation à une histoire pas très claire impliquant la déroute financière de l’hôtel Château Cartier à Gatineau.
Alors qu'une personne voulant travaillant pour une résidence pour ainés peut se voir refuser un emploi en raison de ses antécédents criminels, La Presse se pose la question si un individu ayant des antécédents criminels peut posséder un CHSLD.
Source: La Presse · Crédit Photo: Twitter