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Des chercheurs détectent le coronavirus dans les eaux usées.

Par NTD

Un rapport indique qu'il pourrait y avoir plus de patients non diagnostiqués à la COVID-19 que ce qui était estimé par les autorités, en raison de la présence de coronavirus dans les eaux usées du Massachusetts.

Ce sont des échantillons qui ont été recueillis à la fin de mars dans une station d'épuration d'une zone métropolitaine du Massachusetts qui ont démontré aux chercheurs de la "start-up" biotechnologique Biobot Analytics la présence du coronavirus à des niveaux plus élevés que prévu.

Même si la présence de ces particules dans les eaux usées n'implique pas un risque considérable de contagion pour la population, cela indique toutefois qu'il y a probablement davantage de patients infectés non diagnostiqués.

À cet effet, le chercheur Eric Alm a expliqué à Newsweek: "Même si ces particules virales ne sont plus actives ou capables d'infecter les humains, elles peuvent toujours transporter du matériel génétique qui peut être détecté en utilisant une approche appelée PCR (amplification en chaîne par polymérase), qui amplifie le signal génétique de plusieurs ordres de grandeur, créant des milliards de copies du génome pour chaque virus de départ."

C'est en collaboration avec une équipe du Massachusetts Institute of Technology, de Harvard et du Brigham and Women’s Hospital, que les chercheurs de Biobot Analytics ont pu mener cette étude.

Alors qu'il n'y avait que 446 cas de coronavirus de confirmés au moment de prélever les échantillons d'eaux usées, les résultats de l'étude indiquent qu'en réalité, près de 2300 personnes étaient atteintes par le virus.

Les autorités sanitaires locales ont réagi aux résultats de l'étude en déclarant qu'il n'était pas impossible qu'il y ait des centaines de cas non détectés.

Source: TVA Nouvelles · Crédit Photo: iStock