Les experts assurent qu'il ne faut pas craindre une pandémie d'hantavirus.
Alors que la population lutte présentement afin de freiner la propagation du nouveau coronavirus, un cas mortel d’hantavirus qui a été observé en Chine en mars a commencé à semer l'inquiétude chez de nombreux internautes. Or, les spécialistes précisent quant à eux qu'il ne faut surtout pas céder à la panique.
C'est suite à une publication du média d’État chinois Global Times qu'une nouvelle mentionnant simplement qu'une victime était morte dans un autobus et que les 32 autres passagers avaient passé un test de dépistage de la COVID-19 que de nombreuses rumeurs ont commencé à apparaître.
À titre d'exemple, une vidéo sur YouTube qui expliquait que "l'hantavirus nouvelle maladie découverte en Chine" commençait à se propager et qu'elle ferait aussi beaucoup de victimes.
Toutefois, ce que ces rumeurs n'indiquaient pas, c'est qu'en réalité, l'hantavirus ne se transmet pas aussi facilement que le nouveau coronavirus, puisque l'unique manière de contracter l’hantavirus est d’entrer en contact direct avec l’urine, les excréments ou la salive d’un rongeur infecté.
Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies ne cachent toutefois pas que l'hantavirus a un taux de mortalité très élevé, se situant dans les alentours de 38 %, or il est aussi extrêmement rare.
Pour sa part, l'Agence de la santé publique du Canada (ASP) a expliqué dans une déclaration écrite: "Le risque d'être infecté par l'hantavirus au Canada ou dans différentes parties du monde est faible. Toutefois, quiconque vient en contact avec des rongeurs porteurs de l'hantavirus est à risque. Même les personnes en santé peuvent être infectées et devenir gravement malades."
Toujours selon l'ASP, 109 cas confirmés et 27 décès liés à une infection par l'hantavirus ont été déclarés au Canada depuis 1989.
Source: ICI Radio-Canada · Crédit Photo: iStock