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Rassemblements intérieurs et extérieurs interdits: voici les règles et exceptions

Par NTD

Les autorités de santé publique ont martelé ces derniers jours que les rassemblements intérieurs et extérieurs sont interdits. Mais les Québécois se posent encore bien des questions sur les règles précises à suivre et les exceptions. 

D'après le décret du gouvernement du Québec du 20 mars 2020, tous les rassemblements intérieurs et extérieurs sont interdits, sauf dans quelques exceptions. 

  • s’il est requis, dans un milieu de travail, pour l’exercice d’une activité qui n’est pas visée par une suspension prévue par décret ou arrêté;
  • s’il est requis pour obtenir un service ou un bien d’une personne, d’un établissement, d’une entreprise ou d’un autre organisme dont les activités ne sont pas suspendues par décret ou arrêté;
  • dans un moyen de transport;
  • dans le cas d’un rassemblement extérieur, si les personnes rassemblées sont des occupants d’une même résidence privée, si une personne reçoit d’une autre personne un service ou son soutien ou encore si une distance minimale de deux mètres est maintenue entre les personnes rassemblées. 

Il est donc permis, selon le décret du gouvernement, de se réunir à l'extérieur si l'on respecte la distance minimale de deux mètres, et ce, en tout temps. 

Toutefois, comme le montre cette vidéo amusante de la police de Gatineau, ce n'est pas toujours si évident de respecter constamment la distance de deux mètres nécessaire : 

Fortement sollicités par des appels de délation en lien avec les mesures de distanciation sociale, les policiers de la Sûreté du Québec ont publié une vidéo pour expliquer dans quelles situations il est approprié ou non de signaler un rassemblement à la police. 

« Nos centrales d’appels sont extrêmement sollicitées à toutes les heures de la journée. Des centaines de personnes nous appellent pour nous poser des questions farfelues ou nous rapporter des situations inappropriées », déplore Jean-Raphaël Drolet, sergent de la Sûreté du Québec, dans une vidéo.

« Ce n’est pas approprié d’appeler la police pour signaler deux couples de voisins dans une cour privée qui discutent à une bonne distance; ou deux marcheurs qui se rencontrent sur le trottoir, respectent leurs distances de deux mètres, mais en profitent pour échanger quelques mots », a-t-il ajouté. 

Vous \u00eates plusieurs \u00e0 vous questionner sur les situations pour lesquelles il est appropri\u00e9 de nous t\u00e9l\u00e9phoner ou non dans le contexte de la #COVID19. \nLe sergent Drolet vous r\u00e9pond en vid\u00e9o. \nNous comptons sur votre collaboration pour nous aider \u00e0 intervenir sur le terrain et nous vous remercions de votre collaboration \u00e0 ne pas surcharger nos lignes t\u00e9l\u00e9phoniques.\n\n#\u00e9v\u00e9nementencoursPosted by S\u00fbret\u00e9 du Qu\u00e9bec - page officielle. on Wednesday, April 8, 2020

La SQ encourage en revanche à dénoncer :

  • les rassemblements intérieurs « de type party » de gens qui n'habitent pas la résidence;
  • les rassemblements extérieurs de gens qui ne respectent pas les deux mètres de distance et qui ne vivent pas dans le même endroit;
  • les rassemblements sportifs, culturels ou religieux;
  • les commerces non essentiels qui sont ouverts.

Source: Radio Canada · Crédit Photo: Adobe Stock