«J’avais la cage thoracique bloquée (...) Je n’arrivais pas à respirer, j’étais sur le point de mourir»
Alors que le coronavirus continue de faire d'immenses dégâts en France, une survivante qui a contracté la maladie a décidé de raconter son expérience pour montrer que cela n'arrive pas qu'aux autres. Un récit poignant qui donne la chair de poule.
C'est Radio-Canada qui rapporte l'histoire de Sabrina Houd, une jeune femme parisienne d'une trentaine d'années qui a contracté le coronavirus et qui a bien cru qu'elle allait y passer. «Je me suis vue mourir», a-t-elle déclaré à la chaîne de télévision. Il faut dire qu'elle a vu lentement son état de santé se détériorer. En effet, celle qui était impliquée dans la campagne des élections municipales a attrapé ce qu'elle croyait être un rhume à la fin du mois de février. Si elle ne sait pas inquiéter au début, ce rhume s'est transformé en bronchite assez inquiétante par la suite.
Radio-Canada raconte qu'elle s'est donc rendue chez le médecin qui lui a prescrit des antibiotiques. Malheureusement, ils n'auront que très peu d'effet sur elle parce qu'elle est une personne immunodéprimée, ce qui signifie qu'elle a un système immunitaire affaiblit. Au début du mois de mars, elle n'a pas le choix de rester chez elle parce que la maladie ne lui permet de rien faire. Fièvre et toux à n'en plus finir sont au programme. Elle explique même avoir toussé jusqu'à l'étouffement.
Son état de santé était tellement alarmant qu'elle a bien cru que sa dernière heure était arrivée. «C’était un samedi soir. J’avais la cage thoracique bloquée (...) Pour moi, je n’arrivais pas à respirer, j’étais sur le point de mourir». Elle a même décidé d'écrire à ces parents pour les prévenir de la situation et leur formuler ses dernières volontés. Finalement, elle va survivre et retournera chez le médecin qui décidera de lui faire un test de dépistage de la COVID-19.
Le vendredi 13 mars, Radio-Canada indique que son médecin lui apprend qu'elle a contracté le coronavirus. Comme, il n'y a pas encore de traitement pour lutter contre cette maladie, son médecin lui a prescrit des médicaments pour faire diminuer sa fièvre et sa toux. Si elle admet avoir fait une rechute il y a deux jours, elle estime que le pire est derrière elle désormais.
Toutefois, si elle raconte son histoire, c'est pour sensibiliser les gens à respecter les consignes du gouvernement pour éviter de mettre en danger les personnes les plus à risques. «On peut être porteur sain, parfaitement en bonne santé», déplore-t-elle.
Source: Radio-Canada · Crédit Photo: iStock