Un Québécois de 82 ans meurt seul en raison des mesures entourant le coronavirus.

La propagation du coronavirus au Québec fait de nombreux dégâts même sur ceux qui n'ont pas contracté la maladie comme l'illustre l'histoire de cet octogénaire qui est mort seul parce que sa famille n'avait pas le droit de le voir en raison des nouvelles mesures préventives prises par le gouvernement pour stopper la propagation de la maladie.

C'est TVA Nouvelles qui rapporte l'histoire de ce Québécois de 82 ans dont la fin de vie a pris une tournure dramatique. Samedi dernier, le gouvernement de François Legault a pris la décision d'interdire les visites dans les CHSLD et les hôpitaux, ce qui a eu pour conséquence de laisser cet homme mourir seul. Toutefois, cette nouvelle réglementation a une exception: il est possible de rendre visite aux personnes en fin de vie.

Pourtant, la chaîne de télévision indique que cet octogénaire se trouvait aux soins palliatifs, mais son médecin n'a pas considéré qu'il était en fin de vie. Résultat ? Sa fille Claudia Forget a appris par téléphone que l'état de santé de son père s'était fortement dégradé et qu'il fallait qu'elle vienne à l'hôpital.

À son arrivée, son père était décédé, raconte TVA Nouvelles. Il était donc difficile pour Claudia Forget et sa mère de se dire qu'il était mort tout seul alors qu'il a passé la majorité de sa vie entourait des gens qu'ils aimaient. 

Sa fille raconte d'ailleurs qu'il pensait que sa femme et sa fille l'avaient abandonné. De leur côté, elles ont essayé de leur faire comprendre qu'il s'agissait d'une situation exceptionnelle et qu'elle ne pouvait rien faire même si elles voulaient à tout prix lui rendre visite.

En réaction à cette histoire, le CIUSS a émis un communiqué pour préciser ce qu'elle considère comme une personne en fin de vie. Si la famille Forget comprend les restrictions liées au coronavirus, elle n'accepte pas qu'un homme de 82 ans soit mort dans la solitude la plus totale.

Source: TVA Nouvelles · Crédit Photo: Adobe Stock