Un restaurant refuse l'accès à une famille en raison de leur chien Mira.
Une famille a révélé qu'on lui avait interdit l'accès à une pizzéria de Rivière-du-Loup en raison du chien Mira qui l'accompagnait.
Le jeune chien Labernois Happy, qui a été entraîné afin d'être chien d'assistance pour son maître autiste Zackary, 12 ans, n'a pas eu droit à un accueil très chaleureux.
Alors que Zachary souhaitait se rendre avec sa famille au restaurant Pizza Rivière-du-Loup rue Lafontaine, le restaurateur a aussitôt demandé au groupe de quitter les lieux en apercevant Happy.
Jean-Léo Gagnon, le grand-père de Zachary, a expliqué à TVA Nouvelles: "Il est venu, puis il a dit: ''moi je ne sers pas du monde si le chien reste ici, vous vous en allez''. La commande était passée, payée pis toute."
Pour sa part, Zachary ne comprend tout simplement pas pourquoi le restaurateur a agi de la sorte, puisque Happy a toujours été un bon compagnon: "Je me suis vraiment pas senti bien parce que j’ai besoin de ce chien. Il m’aide beaucoup et ça m’a dérangé. J’avais même plus envie de manger la nourriture qu’il y avait là-bas."
Quant à Mélanie Gagnon, la mère de Zachary, celle-ci a déclaré: "C’est une crainte qu’il avait déjà de se faire justement rejeter à cause du chien ou refuser quelque part et ça n’était jamais arrivé auparavant donc il se sentait très mal de ça. C’est comme si on revient en arrière."
La famille a tenté de faire comprendre au restaurateur qu'il s'agissait d'un chien Mira et qu'il avait été spécialement dressé pour bien se comporter dans de telles situations, mais le propriétaire, Berkay Sinaci, dit se préoccuper pour ses clients qui avaient peur des chiens: "Admettons qu’on accepte ces chiens-là pour venir manger avec leurs propriétaires parce qu’ils ont le droit. Les autres clients qui ont des chiens, ils peuvent dire pourquoi vous ne nous avez pas acceptés."
Selon ce qu'a déclaré la famille, elle ne souhaite pas porter plainte et elle a même été remboursée pour les pizzas, mais comme le souligne Mélanie Valiquette, la représentante du comité des bénéficiaires de la Fondation Mira, le restaurateur aurait dû réagir différemment: "Il ne peut pas refuser, de même que le dépanneur et l’épicerie. En fait tous les endroits publics: l’hôpital, la clinique médicale, tout ça, doivent respecter la charte des droits et liberté de la personne."
Source: TVA Nouvelles · Crédit Photo: WikiMedia