DERNIÈRE HEURE «Les barricades doivent tomber maintenant», dit Justin Trudeau
« Tous les Canadiens en payent le prix. [...] La situation est inacceptable et intenable. [...] Notre gouvernement est patient, mais après deux semaines, il est temps que les barricades soient démantelées », a déclaré le premier ministre canadien Justin Trudeau lors d'une conférence de presse au Théâtre national de la presse, à Ottawa, ce vendredi.
Justin Trudeau a martelé que le gouvernement fédéral va continuer dans l'espoir de trouver une solution rapide et pacifique grâce au « dialogue et au respect mutuel ».
Il a précisé qu'il y avait deux types de protestations : celles des autochtones qui étaient légitimes selon le gouvernement et celles de groupes utilisant la cause autochtone pour faire avancer leur propre agenda qui ne sont « pas ancrées dans les torts profonds aux voix autochtones dans ce pays ».
Justin Trudeau a dit que son gouvernement a été à l'écoute, mais que les discussions n'ont rien donné et qu'il ne peut y avoir de dialogue que d'un seul côté,
« Les barricades doivent tomber maintenant », a-t-il insisté, ajoutant qu'elles n'aident en rien à la réconciliation.
Questionné à savoir s'il était prêt à envoyer la GRC pour démanteler les barricades, Justin Trudeau a dit qu'il s'était engagé à une solution pacifique, mais « nous ne pouvons pas continuer de regarder les Canadiens souffrir » des conséquences des blocus, a-t-il expliqué.
En ce 16e jour de blocus, le gouvernement du Canada semblait montrer des signes d'impatience, d'après Radio-Canada et TVA Nouvelles.
« On ne peut pas négocier sur la place publique, mais il est clair pour nous que le dialogue est fondamental – on veut donner toute la chance à la voie du dialogue –, mais que le dialogue ne peut pas durer de manière indéterminée et que les barricades vont devoir être levées », a déclaré Joël Lightbound, secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, vendredi matin.
À Saint-Lambert, un agent de police de l'agglomération de Longueuil (SPAL) a remis une injonction aux manifestant demandant le démantèlement de leur barricade. Le premier ministre du Québec, François Legault, a déclaré vendredi
« Je m’attends à ce que les policiers fassent leur travail. Comme on dit, la balle est dans leur cour, et c’est à eux à faire le travail. C’est aussi à eux de décider comment et quand ils le font. », a-t-il affirmé, ajoutant qu'il pense que les policiers de Longueuil souhaitaient avoir l'aide de la Sûreté du Québec. « C’est important que ça se fasse rapidement, mais il n’y a pas de délai comme tel. »
Plus de détails à venir.
Source: TVA et Radio-Canada · Crédit Photo: Facebook