Les Canadiens du Diamond Princess seront rapatriés au pays, mais pas les 2 Québécois
Le gouvernement a annoncé samedi soir que les Canadiens en quarantaine à bord du Diamond Princess seront rapatriés au Canada par avion. Mais il est déjà trop tard pour le couple de Québécois qui ont déjà été contaminés par le nouveau coronavirus, le COVID-19.
« Les personnes qui présentent des symptômes du COVID-19 ne seront pas autorisées à monter à bord et seront transférées au système de santé japonais pour y recevoir les soins appropriés », a indiqué le gouvernement par communiqué.
« Les personnes qui restent au Japon continueront à recevoir des services consulaires complets du gouvernement du Canada », précise le communiqué.
Tous les Canadiens qui seront rapatriés au pays devront subir un test et ceux qui présentent des symptômes devront donc rester au Japon. Les Canadiens sans symptômes seront transportés à Trenton, en Ontario, puis ensuite à Cornwall, toujours en Ontario, afin de rester une fois de plus en quarantaine pour une période de 14 jours avant de pouvoir rentrer chez eux.
Les autorités japonaises ont annoncé 70 nouveaux cas de coronavirus au sein du Diamond Princess, ce dimanche, ce qui porte donc le nombre total de personnes infectées à bord du navire à 355 personnes. Malgré les mesures de quarantaine, le nombre de personnes infectées ne cesse d'augmenter, ce qui inquiète évidemment toutes les personnes qui se trouvent toujours à bord.
Chantal Ménard, la fille de Bernard et Diane Ménard, âgés de 75 et 73 ans et qui doivent rester au Japon, était inconsolable quand elle a appris que ses parents avaient développés les symptômes du nouveau coronavirus. Dans les médias, elle avait imploré le gouvernement du Canada de réagir et rapatrier ses parents au pays dans les médias. Malheureusement, il est trop tard pour eux.
Ils seront dans le même hôpital, mais séparés pour la première fois de leur vie, car les chambres d'isolement ne peuvent contenir qu'une seule personne.
Source: La Presse, Radio-Canada, TVA Nouvelles · Crédit Photo: Facebook