Vladimir Poutine désire inscrire dans la Constitution qu'un mariage est une union entre un homme et une femme.
Vladimir Poutine a indiqué qu'il souhaitait inscrire dans la Constitution russe qu'un mariage est une union entre un homme et une femme.
En janvier dernier, Poutine avait déjà fait part de ses intentions de donner la priorité aux "valeurs familiales traditionnelles" à l'occasion de la grande réforme de la Constitution russe.
Le maître du Kremlin avait même déclaré lors d'une rencontre avec un groupe de travail qu'un "mariage, c'est une union entre un homme et une femme".
C'est suite à une proposition de la députée conservatrice Olga Batalina qui avait suggéré que les "valeurs familiales traditionnelles" soient au centre de la nouvelle Constitution russe que Poutine a réagi en déclarant: "C'est une bonne idée et elle doit être soutenue. Il nous faut juste réfléchir de quelle manière la formuler et où".
Selon la députée conservatrice, les récentes tentatives d'introduire de nouveaux termes comme "parent numéro un" et "parent numéro deux" sont un signe annonciateur que la notion de famille serait en danger: "Ce n'est pas une fantaisie, c'est une réalité dans plusieurs pays".
Par le passé, la députée Batalina avait milité en faveur d'une loi interdisant la "propagande homosexuelle" en Russie.
Pour sa part, Poutine semble très enclin à mettre de l'avant la nouvelle proposition de la députée: "En ce qui concerne parent numéro un, parent numéro deux […], tant que je serai président, nous ne l'aurons pas. Nous aurons papa et maman".
Rappelons que c'est en 1993 que la Constitution actuelle avait été écrite et ainsi, l'annonce de cette réforme en janvier dernier a pris un peu tout le monde par surprise.
De nombreux experts croient que Poutine souhaite préparer le terrain afin de se laisser le maximum de portes ouvertes pour préserver son influence suite à son départ du poste de président qui est prévu en 2024.
Poutine a démenti cette théorie en déclarant qu'il ne souhaitait pas "prolonger son pouvoir", alors qu'il est à la tête du pays depuis déjà 20 ans.
Source: Le Parisien · Crédit Photo: Zuma Press