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Les Québécois paieront plus cher pour leur bière bientôt.

Par NTD

Une très mauvaise nouvelle pour ceux et celles qui raffolent d'une bonne bière, car voilà que la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ) a annoncé qu'elle prévoyait une hausse de 2 % pour le prix plancher de la bière, ce qui constituerait la plus importante augmentation du genre en 7 ans.

C'est le journal Le Soleil qui est parvenu à obtenir cette information auprès de la RACJ, or le journal précise aussi que l’indice des prix à la consommation (IPC) du Canada en 2018 a plutôt été de 2,3 %, selon Statistique Canada. L'IPC est une information à prendre en considération, c'est en fonction de ce pourcentage que la RACJ procède à l'ajustement du prix minimum.

Pour donner une image plus claire ce que signifiera cette hausse, prenons par exemple une caisse de 24 bouteilles de bière avec un taux d’alcool de moins de 4,1 % (355ml). L'augmentation du prix se traduira donc par un bond de 51 cents (2 %) — ou de 58 cents (2,3 %), tandis que le prix plancher pour une marque comme la Bud Light passera de 25,37 $ à 25,88 $ (2 %).

Un autre exemple qui illustre bien la hausse qui devrait entrer en vigueur le 1er avril concerne la caisse de 12 bouteilles de marque Molson Dry (taux d’alcool de 5,5 %) qui grimpera de 28 cents (2 %) — ou de 32 cents (2,3 %).

Même si la hausse peut sembler plutôt anecdotique pour les consommateurs, ce n'est pas l'avis du responsable du site DepQuébec.com, Guy Leroux, qui a déclaré: "C’est très élevé comme hausse. L’enseigne Costco et les dépanneurs à rabais comme le Dépanneur Rapido devront assurément revoir leurs prix, car ils offrent encore certains produits aux prix minimums. [...] Il y a environ cinq ou six ans, la bière se vendait davantage aux prix minimums dans les dépanneurs du Québec. Aujourd’hui, la tendance a changé. Les prix sur le marché se sont rétablis. Les plus gros joueurs vendent toujours certains produits à faibles coûts, mais seulement en très grosses quantités comme pour des caisses de 60 canettes".

Enfin, Guy Leroux termine en précisant que le Québec demeure toutefois l’un des marchés les moins dispendieux à travers le pays.

Source: La Tribune · Crédit Photo: Capture d'écran