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Des dizaines de milliards de criquets envahissent plusieurs pays d'Afrique de l'Est

Par NTD

Depuis plusieurs semaines, l'Afrique de l'Est est dévastée par des invasions de criquets. Des variations climatiques extrêmes en seraient la cause principale. Cela fait 25 ans que la région n'avait pas connu une chose pareille. Une situation très inquiétante.

C'est La Presse qui rapporte cette bien triste nouvelle. Alors que l'Afrique de l'Est a connu des problèmes de sécheresses et d'inondations, une autre plaie vient s'ajouter à la liste de malheurs puisque cette partie du continent est envahie depuis plusieurs par des milliards de criquets qui font énormément de dégâts sur leurs passages. Le quotidien indique que les pays les plus touchés par ce fléau sont l'Éthiopie, la Somalie et le Kenya. Des variations climatiques en seraient la cause et cela pourrait avoir des conséquences terribles pour les habitants de ces territoires.

En effet, La Presse souligne que les criquets sont très voraces et qu'ils sont en train de ravager les cultures de ces pays pour se nourrir. Chaque jour, ils font de nombreux dégâts et cela pourrait bientôt poser des problèmes alimentaires. Heureusement, le quotidien précise que tous les champs avaient été déjà moissonnés. Toutefois, les criquets ont ravagé toutes les sources de nourriture des animaux et pourraient menacer la pérennité des autres saisons des agriculteurs. Il faut dire qu'ils se déplacent en  essaim dont la taille est aussi grosse que la superficie du Luxembourg.

L'heure est donc à la recherche de solutions afin d'éviter une catastrophe dont ces pays auront beaucoup de mal à se relever. La Presse indique que tous les moyens sont bons pour se débarrasser des criquets, mais qu'il reste tout de même très difficile de les faire fuir. Toutefois, le meilleur moyen semble être des avions qui propagent des pesticides pour venir à bout des essaims de criquets. 

Le quotidien souligne que tout est fait pour qu'il n'y ait pas de répercussions sur les habitants ou sur les autres insectes présents sur place. La situation demeure tout de même très alarmante.

Source: La Presse · Crédit Photo: Adobe Stock