Un étudiant affirme avoir été frappé parce qu'il portait une croix autour du cou
Un jeune garçon affirme avoir été roué de coups par plusieurs élèves de son collège du 18e arrondissement de Paris parce qu'il portait une croix autour du cou et qu'il refusait de l'enlever. Une enquête est en cours pour faire la lumière complète sur cette histoire.
C'est Le Figaro qui rapporte cette nouvelle qui est en train de faire le tour du pays. Le collège Marx Dormoy dans le 18e arrondissement de Paris a été le théâtre d'un événement bien troublant le 14 janvier dernier. En effet, un jeune garçon affirme avoir été frappé par d'autres élèves pour avoir porté une croix autour du cou. Ses bourreaux lui auraient demandé dans un premier temps de l'enlever, chose que le petit franco-serbe a refusée. Face à ce refus, ils ont décidé d'employer la violence.
Le Figaro explique que cette histoire a été dévoilée aux yeux du grand public trois jours plus tard, le 17 janvier, sur la page Facebook d'une association de Serbes à Paris («Tous les Serbes à Paris»). Par la suite, plusieurs sites web ont pris la décision de relayer l'histoire de ce jeune garçon. Le quotidien indique que cette histoire a fait tellement de bruit dans la communauté serbe à Paris qu'une cagnotte virtuelle a même été lancée pour lui payer une école où il pourrait être scolarisé en toute sécurité.
Face à autant de bruits, certains médias ont tenté d'en savoir plus, raconte Le Figaro. C'est le cas de CheckNews qui a décidé d'entrer en contact avec la mère du petit garçon. Elle indique que son fils aurait été roué de coups pendant un bon moment par 4 ou 5 élèves qui ont arrêté leur déchainement de violence seulement quand leur victime s'est mise à pleurer.
La mère du petit garçon reproche à l'école d'avoir réagi beaucoup trop tard, presque 3 jours après les faits, selon les informations relayées par le Figaro. Elle a décidé de porter plainte, relate le quotidien. Le rectorat affirme tout de même que les élèves violents ont été sanctionnés. Une enquête a tout de même été ouverte par le commissariat du 18e arrondissement de Paris. Il s'agit donc d'une affaire à suivre.
Source: Le Figaro · Crédit Photo: Wikimedia Commons / Google Images