Attention! La tique tueuse risque bientôt d'envahir le Québec.

Pour la première fois en 50 ans, une nouvelle espèce de tique a fait son apparition en Amérique. La nouvelle espèce de tique qui provient de l'Asie traîne avec elle la lourde réputation d'être à l'origine de graves problèmes de santé.

L'insecte extrêmement nuisible porte le nom scientifique de Haemaphysalis longicornis et en anglais, on la surnomme la tique aux longues cornes.

Au cours des derniers mois, les spécialistes ont malheureusement constaté leur présence dans 7 états des États-Unis et tout récemment, on a même constaté la présence de spécimens dans la ville de New York.

Pour le moment, les experts en santé se disent très préoccupés par cette situation, sans toutefois sonner l'alarme encore.

Même si les spécimens de tiques qui sont déjà présents ici en Amérique peuvent transmettre aux humains une douzaine d'agents pathogènes, les tiques à longues cornes n'auraient pas encore causé d'ennuis de santé chez qui que ce soit jusqu'ici. Cependant, il faut savoir qu'en Asie, les tiques à longues cornes transmettent un virus qui tue jusqu'à 15% de leurs victimes.

À l'heure actuelle, ce que craignent les spécialistes suite à l'arrivée de ces tiques à longues cornes, c'est davantage la sécurité des bétails.

Connues sous le nom de "tiques des buissons" en Australie ou sous le nom de "tiques à litières" en Nouvelle-Zélande, les tiques à longues cornes peuvent se multiplier très rapidement pour ensuite vider rapidement de leur sang de petits animaux, allant même jusqu'à causer leur mort.

Les petites tiques se gonflent ensuite de sang jusqu'à ce que leurs petites pattes puissent encore supporter leur charge supplémentaire.

Après un tel festin de sang, les tiques femelles peuvent ensuite fertiliser des centaines d'oeufs sans même avoir à être fécondées.

On a aperçu des tiques à longues cornes en Pennsylvanie pour la toute première fois la semaine dernière. Sinon, des spécimens ont aussi été aperçus en Arkansas et en Caroline du Nord. 

Dans la plupart des cas, celles-ci se nourrissaient sur des chiens, des chevaux, des veaux, des moutons ou des opossums. Elles peuvent aussi s'attaquer aux humains, mais on ignore encore à quelle fréquence.

Les experts conseillent à la population d'être aussi vigilants avec les tiques à longues cornes qu'ils ne le sont déjà avec les tiques de type domestique.

Assurez-vous notamment de ne pas en avoir sur vous lorsque vous revenez d'une excursion dans les herbes hautes. Inspectez aussi vos animaux de compagnie.

Bien qu'aucun signalement n'ait été fait ici au Québec quant aux tiques à longues cornes, demeurez toujours vigilants, car les spécialistes craignent qu'elles fassent leur apparition sur le territoire au cours des prochains mois.

Source: TVA Nouvelles

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