Le chien d'Elisa, la femme enceinte qui a été tuée par « des morsures de chiens », aurait attaqué deux personnes suite à son décès.
Le journal Le Parisien a appris que Curtis, le chien d'Elisa, la femme enceinte qui a été tuée par "des morsures de chien", aurait attaqué le conjoint de la victime, en plus d'une bénévole travaillant pour le refuge où il a été placé suite à l'attaque mortelle.
C'est le 16 novembre dans l’Aisne que le corps d'Elisa avait été retrouvé.
L'autopsie avait démontré que la jeune femme qui était enceinte de six mois d'un petit Enzo avait tuée par des morsures de chien et pour compliquer l'enquête, 62 chiens de chasse à courre du rallye de la Passion, ainsi que cinq autres chiens appartenant à la victime et à son conjoint faisaient partie des suspects.
Alors que les experts attendent toujours des résultats d'analyse d'ADN afin de pouvoir déterminer quel animal a pu causer la mort d'Elisa Pilarski, le comportement d'un des chiens de la victime, Curtis, commence sérieusement à faire de lui le suspect numéro un dans cette histoire.
Curtis, qui était en présence d'Elisa lorsqu'elle a été attaquée mortellement, aurait commis au moins deux attaques dans la soirée qui a suivi la mort de la victime.
La première attaque s'est produite tandis que le conjoint d'Elisa, Christophe Ellul, se trouvait avec l'animal à la gendarmerie, puis la deuxième attaque a eu lieu au refuge où il avait été placé par "réquisition judiciaire".
Un témoin de cette seconde attaque a déclaré: "C'était extrêmement violent. Car, à aucun moment, le chien n'a montré de signes qu'il allait attaquer. Il n'a par exemple pas grogné. Il a fallu que tous ceux présents à ce moment-là fassent des pieds et des mains pour qu'il lâche prise. Et très rapidement, il est redevenu comme si de rien n'était".
Évidemment, il est encore trop tôt pour sauter aux conclusions et il faudra attendre les résultats d'analyses d'ADN pour confirmer les soupçons des enquêteurs, mais le propriétaire de l'animal dit demeurer convaincu que Curtis n'a rien à se reprocher dans cette histoire.
Plus de détails à venir...
Source: Le Parisien · Crédit Photo: Capture d'écran