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Cette femme de 36 ans s'est fait amputer des pieds après un choc toxique lié à une coupe menstruelle

Par NTD

Une jeune femme d'une trentaine d'années a dû se faire amputer des pieds après un choc toxique lié à une coupe menstruelle. Aujourd'hui, elle a décidé d'utiliser son histoire pour que ce genre de tragédie ne se reproduise plus.

C'est Le Parisien qui rapporte l'histoire de Sandrine Graneau, une infirmière de 36 ans dont la vie a pris un tournant tragique au cours du printemps dernier. En effet, en raison d'un choc toxique menstruel, elle a dû se faire amputer les deux pieds avant de connaître une ablation de certaines phalanges des doigts de ses mains. La raison de cette tragédie ? L'utilisation d'une coupe menstruelle. 

Wikipédia rappelle qu'il s'agit «d'un appareil de protection hygiénique féminine utilisée lors des menstruations. Constitué d'une petite coupe en forme d'entonnoir aux bords arrondis et terminée le plus souvent par une petite tige, ce dispositif est le plus souvent composé de silicone médical. Placée à l'intérieur du vagin pour recueillir le sang, la coupe menstruelle se conserve jusqu'à douze heures en place, avant de devoir être vidée, rincée puis réinsérée». 

Le Parisien explique que son choc toxique s'est déroulé un jour d'avril 2019 alors qu'elle était en fin de règle. Ce jour-là, elle gardait plusieurs heures sa coupe menstruelle. Prise par les aléas du quotidien, elle n'a pas pensé à la vider et c'est en soirée qu'elle va ressentir des douleurs de plus en plus intenses au ventre. Le premier diagnostic de SOS Médecins le soir même laissait penser à des calculs rénaux, mais c'est quand elle fut amenée à l'hôpital que le corps médical s'est rendu compte qu'elle avait un choc toxique.

S'ensuit une véritable descente aux enfers qui va la pousser à passer trois semaines en réanimation, raconte Le Parisien. La toxine s'était diffusée au sein de nombreux organes comme le foie, les reins et les poumons. Finalement, le verdict tombe: elle va devoir se faire amputer les pieds en plus de se faire couper 18 phalanges sur les doigts de ces deux mains. Le quotidien explique qui lui reste une phalange sur chaque doigt, ce qui lui permet de ne pas être complètement dépendante de quelqu'un pour tenir son téléphone ou de s'occuper de ses 3 enfants.

Si elle explique que parfois son moral est au plus bas, elle s'interdit de baisser les bras trop longtemps. Le Parisien souligne que son nouveau combat est de faire connaître les dangers du choc toxique menstruel au plus grand nombre. Elle a d'ailleurs créé l'association «Dans mes baskets» pour sensibiliser le plus de gens possible.

On vous laisse regarder son témoignage dans la vidéo ci-dessous réalisée par Le Parisien.

Source: Le Parisien · Crédit Photo: Capture d'écran vidéo Youtube