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L'Iran nie toujours la thèse du missile dans l'écrasement de l'avion

Par NTD

L'iran continue toujours de nier la possibilité qu'un de leur missile, lancé par erreur, aurait pu être la cause de l'écrasement vol PS752 de la compagnie Ukraine Airlines International (UAI), mercredi. 

Même après les déclarations du premier ministre canadien Justin, jeudi, qui a affirmé que les services secrets canadiens et internationaux sont convaincus de cette théorie. 

\u00c9crasement d'avion - Justin Trudeau s'adresse aux m\u00e9dias

Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, commente les plus r\u00e9cents d\u00e9veloppements \u00e0 la suite de l\u2019\u00e9crasement d\u2019avion en Iran qui a fait 176 morts, dont 63 Canadiens.Posted by Radio-Canada Information on Thursday, January 9, 2020

Et même après la diffusion d'une vidéo qui montrerait un missile frapper l'avion juste avant qu'il s'écrase, faisant 176 morts dont 63 Canadiens. 

« Une chose est sûre, cet avion n'a pas été touché par un missile », a déclaré le président de l'Organisation de l'aviation civile iranienne (CAO), Ali Abedzadeh, vendredi, en conférence de presse. « Nous avons vu certaines vidéos. Nous confirmons que l'avion a été en feu pendant 60 à 70 secondes, [mais dire] qu'il a été touché par quelque chose ne peut pas être correct sur le plan scientifique. »

« Les informations (contenues) dans les boîtes noires sont absolument cruciales [pour l'enquête, et] toute déclaration avant que leurs données soient extraites n'est pas un avis d'expert », a-t-il ajouté.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a pour sa part déclaré sur Facebook que « la thèse d'un missile frappant l'avion n'est pas exclue, mais elle n'est pas confirmée non plus ».

Une importante enquête commune sera menée. Le Bureau canadien de la sécurité des transports, l'agence américaine en charge de la sécurité des transports (NTSB) et une cinquantaine d'experts ukrainiens doivent y participer. Il est aussi possible que l'aide de la France soit sollicitée « pour contribuer à l'expertise nécessaire », a indiqué le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français doit envoyer un participant pour participer à l'enquête. 

Source: Radio Canada · Crédit Photo: Capture d'écran