cover

Des factures de Bell qui augmentent de 11%.

Par NTD

L'année 2020 débute plutôt sur une mauvaise note pour les abonnés de Bell mobile, puisque ceux-ci ont appris par l'entremise d'un courriel qu'une hausse pouvant atteindre jusqu’à 11 % de leur facture mensuelle serait appliquée dès le mois de mars.

Cette hausse de 11% devrait signifier un montant d'environ 5 dollars supplémentaires par mois.

Dans le courriel envoyé à ses clients, Bell explique ainsi sa hausse: "Nos investissements continus permettent que nos clients puissent écouter de la musique et regarder des vidéos en continu [...], et ce à des vitesses plus rapides. Il en résulte un nombre croissant de demandes au réseau. Combiné à une augmentation tarifaire de la part de nos fournisseurs, cela nous oblige à modifier périodiquement le tarif de certains de nos produits".

Évidemment, les clients n'ont pas tardé à formuler des plaintes à cet effet auprès de l'Office de la protection du consommateur. Un porte-parole de l'organisation a expliqué au Journal de Montréal: "Les consommateurs visés peuvent appeler à l’Office pour soumettre leur cas, en ayant sous la main leur contrat et l’avis d’augmentation, afin de vérifier si la hausse qui les touche respecte les conditions édictées par la loi".

Étant donné que Bell avait fait face à des critiques semblables lors d'une hausse précédente, la compagnie s'est assurée cette fois-ci de faire les choses dans les règles de l'art, comme l'a précisé la porte-parole de Bell, Caroline Audet, en précisant que l'entreprise avait "récemment apporté des ajustements de 1 $ à 5 $ sur certains forfaits de services sans fil non contractuels".

Selon ce qu'a indiqué le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), les clients doivent informer d'une modification de leur tarif "dans le mois qui précède la hausse".

La porte-parole de Bell a enfin conclu en déclarant: "Dans le cas de clients ayant un contrat à durée déterminée (par exemple, un contrat d’une durée de deux ans), le fournisseur de service ne peut pas augmenter les frais mensuels minimaux sans le consentement explicite du client".

Source: Journal de Montréal · Crédit Photo: Adobe Stock