Un violeur emprisonné veut avoir recours au suicide assisté plutôt que de rester en prison à vie

En Suisse, un détenu souhaite avoir recours au suicide assisté plutôt que de rester à vie en prison. Pour le moment, aucune suite n'a été donnée à sa demande parce qu'il y a un vide juridique entourant ce genre de requête.

C'est TVA Nouvelles qui rapporte cette nouvelle qui risque de faire couler beaucoup d'encre. En effet, en Suisse, Peter Vogt, un violeur de 69 ans condamné à passé le reste de sa vie à la prison de Bostadel, en raison de ses nombreux troubles mentaux qui font de lui un danger pour la société, souhaite avoir recours au suicide assisté plutôt que de passer le reste de sa vie enfermé. Ajouté à ça, il a de nombreux problèmes de santé comme des insuffisances rénale et cardiaque en raison de son surpoids. En d'autres termes, rester en vie pour lui est de l'ordre du cauchemar.

Dans ce contexte, TVA Nouvelles explique qu'il avait contacté en juillet 2018, un organisme spécialisé dans le suicide assisté. Il a expliqué qu'il était mieux pour lui de mettre fin à ses jours, mais sa demande est restée en suspens. En effet, la chaîne de télévision explique qu'il y a pour le moment un vide juridique entourant ce genre de requête de la part des prisonniers.

Pour le moment, le cas de Peter Vogt est donc en suspens. TVA Nouvelles raconte qu'il souhaiterait mourir le jour de ses 70 ans, mais pour cela il faudrait que la réglementation autour de ce sujet évolue. La chaîne de télévision indique que les autorités suisses comptent se pencher sur la question au cours de l'année 2020, mais rien n'indique qu'elle aura changé d'ici le 13 août prochain.

Bien sûr, cette affaire pose une question à laquelle il est difficile de répondre: est-ce que le laisser en vie n'est pas la meilleure des punitions pour celui qui a tout de même violé plus de 10 femmes âgées de 10 à 56 ans ? Une chose est certaine, il s'agit d'un sujet qui risque de susciter de nombreux débats.

Source: TVA Nouvelles · Crédit Photo: Adobe Stock