Une Canadienne condamnée à payer 200 000 $ à son ex pour diffamation sur Instagram
Alors que les médias sociaux sont de plus en plus présents dans nos vies et nous aident dans nos quotidiens respectifs, ils peuvent tout de même avoir une influence négative sur nous comme l'illustre l'histoire de cette femme qui a été condamnée à payer 200 000 $ à son ex pour diffamation sur Instagram.
C'est CBC qui rapporte cette nouvelle qui risque d'intéresser tous ceux qui ne jurent que par l'utilisation des médias sociaux, mais aussi qui y voient une menace. En effet, Noelle Halcrow, une femme de Vancouver vient d'être condamnée à payer 200 000 $ à son ex petit copain, Brandon Rook, pour diffamation sur Instagram. Comment en vient-on à être accusé de diffamation et à payer une telle somme ? La chaîne de télévision indique que la femme en question a publié plus de 85 contenus mensongers sur son ancien amoureux sur différents sites, dont Instagram. Rien que ça. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'a pas fait du tout les choses à moitié.
En effet, dans des publications qui ont été réalisées entre 2016 et 2017, Noelle Halcrow a affirmé publiquement que son ex petit ami, Brandon Rook, était alcoolique, qu'il l'avait trompé, qu'il avait une maladie sexuellement transmissible et qu'il avait échoué dans le domaine des affaires. Rien que ça. Alors que cet ancien couple s'était fréquenté pendant environ un an, Noelle a décidé d'entamer une campagne de salissage sur les médias sociaux envers Brandon un mois après leur rupture.
Le plus troublant dans cette histoire, c'est que Noelle Halcrow n'a pas utilisé que sa propre identité pour colporter de fausses informations sur Brandon Rook, elle a également créé des pseudonymes pour éviter que certains contenus soient directement liés à son nom. CBC raconte pourtant qu'elle a nié être à l'origine de tout ça reportant la faute sur ces amis. Une défense qui n'a cependant pas convaincu le tribunal qui l'a condamné à une amende bien salée.
CBC indique qu'elle devra payer 200 000$ de dommages-intérêts à Brandon Rook, mais aussi à peu près 40 000$ supplémentaires pour également avoir nui à sa réputation professionnelle. Comme vous l'aurez compris, colporter de fausses informations sur les médias sociaux peut coûter très cher.
Source: CBC · Crédit Photo: Adobe Stock