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ÉTAT D'ALERTE Les États-Unis se préparent à des attaques sur le sol américain

Par NTD

Les États-Unis ont indiqué être en état d'alerte renforcée après que l'Iran a promis des "représailles sévères" suite à une frappe aérienne américaine en Irak qui a causé la mort d'un général iranien de haut niveau. Le département de la sécurité intérieure des États-Unis a fait savoir que des cellules dormantes seraient peut-être prêtes à attaquer dans les grandes villes. 

L'assassinat du général Qassem Soleimani, chef de la force d'élite iranienne Quds, vendredi, marque une escalade majeure dans l'impasse entre les États-Unis et l'Iran.

Les grandes villes, dont New York et Los Angeles, ont déjà déclaré qu'elles allaient renforcer la sécurité à la suite des frappes aériennes pour empêcher toute attaque de vengeance. 

Elle intervient alors que l'on craint que le groupe militant Hezbollah soutenu par l'Iran, qui a été désigné par le gouvernement américain comme une organisation terroriste étrangère, ait des cellules dormantes aux États-Unis qui sont prêtes à riposter.  

L'ancien responsable des opérations de la CIA, Sam Faddis, a déclaré que des cellules dormantes du Hezbollah se cachaient aux États-Unis et qu'elles avaient potentiellement des cibles dans sa ligne de mire.

Dans une entrevue accordée à DailyMail, Faddis a expliqué: "Il est plus que possible que le Hezbollah ait des cellules dormantes aux États-Unis prêtes à frapper. Sur la base de ce que nous savons, nous devons supposer qu'ils le feront et qu'ils peuvent frapper des cibles sur le sol américain à tout moment sans avertissement".

Le Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a déjà averti que des "représailles sévères" attendraient l'Amérique suite à ces frappes aériennes. 

Les autorités de New York ont indiqué qu'elles prendraient des mesures de sécurité supplémentaires avec le maire Bill de Blasio tout en ajoutant qu'elles prendraient toutes les précautions nécessaires afin de protéger les endroits clés de "toute tentative par l'Iran ou ses alliés terroristes de riposter contre les États-Unis".

Farris a poursuivi en affirmant: "Personne n'a besoin de se faire rappeler que New York est la cible terroriste numéro un aux États-Unis. Nous devons reconnaître que cela crée toute une série de possibilités dangereuses pour notre ville. Nous avons beaucoup de connaissances des efforts antérieurs des mandataires iraniens pour repérer et cibler des endroits à New York. Le Hezbollah et d'autres en ont fait un point ces dernières années... Nous savons qu'il y a eu un effort pour cibler et se préparer à attaquer à New York dans le passé".

Pour sa part, le commissaire de la police de New York, Dermot Shea, a confirmé que les autorités avaient déjà déployé des ressources supplémentaires afin de protéger la ville: "La police de New York continue de suivre de près les événements en Iran, dans toute la région, pour toute autre évolution. Bien qu'il n'y ait pas de menaces spécifiques/crédibles pour #NYC, nous avons déployé des ressources supplémentaires dans des endroits clés".

Du côté de Los Angeles, le service de police a déclaré que bien qu'il n'y ait actuellement aucune menace crédible pour la ville, les autorités surveilleraient les développements en Iran.

Enfin, un haut responsable de la sécurité nationale au Center for American Progress, Brian Katulis, a déclaré que le réseau terroriste mondial que l'Iran a cultivé ces dernières années avait pris des proportions de plus en plus inquiétantes: "Ces dernières années, les agences américaines ont gardé les Américains et la patrie des États-Unis à l'abri des menaces posées par un large éventail de réseaux terroristes, y compris ceux soutenus par l'Iran. Mais maintenant, le vrai test vient. L'absence d'une stratégie américaine claire pour le Moyen-Orient a entravé la capacité de l'Amérique à faire face au soutien de l'Iran au terrorisme - une frappe ne changera rien à cela. Gardez un œil sur les pots non surveillés - ceux-ci ont tendance à bouillir de façon inattendue à des moments inattendus".

Source: Dailymail · Crédit Photo: Capture d'écran