Menaces contre Justin Trudeau: deux Québécois arrêtés

Deux Québécois ont été arrêtés car ils sont soupçonnés d'avoir proféré des menaces contre le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, sur Facebook, a révélé La Presse samedi matin dans un article exclusif. 

Les deux hommes auraient appelé à tuer Justin Trudeau sur le populaire média social. Une perquisition a eu lieu vendredi et du matériel informatique a été saisi. Aucune accusation n'a encore été portée contre eux alors que l'enquête se poursuit.

L'un des deux hommes est associé au groupe d’extrême droite Storm Alliance, un groupe ultranationaliste et identitaire québécois. Ce même homme est aussi soupçonné d'avoir encouragé au génocide dans des commentaires contre la communauté musulmane. Il a aussi été vue lors d'une manifestation soutenue par ce regroupement. 

Le deuxième homme serait un camionneur de la région de Lanaudière, d'après les informations obtenues par La Presse. 

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) avait les deux hommes à l'oeil depuis septembre dernier. Les commentaires avaient été dénoncé par des internautes inquiets qui avaient contacté les autorité. 

« Enweil donc un petit trou dans le front pour Trudeau », écrit un des hommes. 

« Let’s do it », répond l’autre. 

De nombreuses autres publications de l'homme identifié au groupe Storm Alliance ont été identifiées par la police. 

« Advenant que nous ne pourrons pas battent les libéraux alors je suggère que nous devrons se faire justice SOIS-MÊME ! », a aussi écrit l'homme en septembre en partageant des dessins de mains mimant une arme à feu et de têtes de démons. 

« FRIDAY THE 13 : Que J’pogne pas Justinette Trudette la mauviette dans 1 ti-coin noir… », a-t-il écrit le même jour avec une image de main mimant un pistolet. 

Le cabinet de Justin Trudeau n'a pas souhaité réagir. 

« La GRC prend au sérieux toutes menaces proférées sur le web. Aucun propos violent n’est toléré. Les auteurs sont passibles de peines sévères », a expliqué la caporale Mélanie Cappiello-Stébenne, à La Presse. 

Source: La Presse · Crédit Photo: Facebook