De plus en plus de travailleurs vivent dans la pauvreté au Québec malgré un bas taux de chômage.
Alors que le taux de chômage est au plus bas au Québec, des centaines de milliers de personnes vivent dans un état de précarité inquiétant alors qu'ils travaillent à temps plein. Une situation bien inquiétante.
C'est Radio-Canada qui rapporte cette nouvelle qui risque de faire couler beaucoup d'encre aux quatre coins de la province au cours des prochains jours. En effet, alors que le taux de chômage est au plus bas au Québec, des centaines de milliers de personnes vivent dans un état de précarité inquiétant alors qu'ils travaillent à temps plein. La chaîne de télévision indique que 800 000 personnes travaillent à moins de 15$ de l'heure. Parmi elles, 300 000 travaillent pour le salaire minimum, à savoir 12,50$.
S'il y a plusieurs années, il était inconcevable d'être pauvre alors qu'on travaille à temps plein, la réalité d'aujourd'hui est bien autre. C'est sans parler des personnes qui travaillent à temps partiel. La réalité reste pourtant la même et rime avec précarité, insécurité et parfois même discrimination pour les femmes, les minorités visibles et les personnes issues de l'immigration. Le plus paradoxal dans cette histoire, c'est qu'on entend partout que le Québec a besoin de main-d'oeuvre, mais malgré ce besoin criant, les salaires restent bas.
Radio-Canada indique souvent qu'en plus du salaire, ce sont les autres conditions de travail qui empêchent les gens de sortir de la pauvreté. Dans ce cas-ci, les emplois atypiques sont les plus concernés selon la chaîne de télévision. Les employés à temps partiel ou les travailleurs autonomes sont les plus touchés puisqu'ils ne bénéficient pas des mêmes avantages sociaux que les employés à temps plein. Par exemple, pour ceux qui exercent ce type d'emploi, il faut éviter de tomber malade sous peine de s'appauvrir considérablement.
Alors, quelle est la solution à cette situation alarmante ? Il va sans dire que c'est le gouvernement qui doit agir. L'augmentation du salaire minimum peut être une solution. On peut imaginer également que c'est aux entreprises d'agir également et d'offrir de meilleures conditions de travail à leurs employés. Force est de constater qu'il est nécessaire d'agir et le gouvernement aura forcément son mot à dire avant que cette situation devienne hors de contrôle.
Source: Radio-Canada
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