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L’assaillant de Londres avait déjà été condamné à 16 ans de prison pour terrorisme

Par NTD

Alors que l'attaque de Londres a fait deux morts en plus de son auteur ce vendredi, on vient d'apprendre que l'assaillant avait déjà été condamné pour terrorisme. Malheureusement, une

C'est Le Parisien qui rapporte cette nouvelle qui risque de susciter beaucoup de discussion ce weekend. En effet, Usman Khan, l'auteur de l'attaque de Londres de ce vendredi avait déjà été condamné pour terrorisme. D'ailleurs, le quotidien précise qu'il portait encore un bracelet électronique au moment de commettre l'irréparable. Il avait été condamné à 16 années de prison pour avoir fait parti d'un groupe qui projetait de faire un attentat à la Bourse de Londres en 2012 avant de bénéficier d'une liberté conditionnelle à partir de décembre 2018.

Au moment d'écrire ces lignes, le domicile de ce jeune homme de 28 ans a été perquisitionné. Il faut dire que son dossier n'a rien de rassurant. Dans le passé, il avait tout de même organisé un camp d'entraînement pour aider à entraîner ceux qui participaient aux mêmes opérations terroristes que lui, raconte Le Parisien. À cette époque, une de ses cibles était le maire de Londres, aujourd'hui Premier ministre britannique. 

L'attaque de ce vendredi deux morts et forcément le passé de Usman Khan fait un peu désordre. Il faut dire que deux personnes, un homme et une femme ont été tués hier, indique Le Parisien. Trois autres personnes ont été également blessées. Il aura fallu le courage de certains passants pour neutraliser l'assaillant qui était prêt à s'attaquer à n'importe qui à l'aide de son couteau.

Le Parisien rappelle que les élections législatives britanniques ont lieu dans deux semaines au Royaume-Uni et de nombreux observateurs se demandent quelles conséquences pourra avoir cette attaque sur le scrutin. Le dernier attentat de la sorte à Londres remonte à 2017, il s'agissait d'une camionnette qui avait foncé sur le London Bridge et qui avait 8 victimes ainsi qu'une cinquantaine de blessés.

Source: Le Parisien

Crédit Photo: Courtoisie