Une femme se fait opérer après avoir été traitée de monstre pendant 8 ans en raison d'une tumeur au visage.

Une femme qui a passé 8 ans à se faire rejeter parce que les habitants de son village croyaient qu'elle était possédée, et ce, en raison d'une tumeur au visage, a enfin pu subir une chirurgie qui changera désormais son existence.

La jeune femme de 23 ans nommée Pascaline Patienda a subi de multiples agressions de la part des habitants de son village de Digre, au Burkina Faso, en Afrique, à cause de la masse sur son visage.

La tumeur non cancéreuse appelée ameloblastome a commencé à se développer alors qu'elle avait 15 ans.

Ce sont de bons samaritains qui ont repéré Patienda dans la rue et qui lui ont offert de l'aider parce qu'elle n'avait pas les moyens de se faire soigner.

Ils ont parlé à des chirurgiens de l'hôpital Vithas Valencia en Espagne et ceux-ci ont accepté de faire l'opération gratuitement en septembre. Le coût pour une telle chirurgie est de plusieurs dizaines de milliers de dollars. 

Deux mois après l'opération, Patienda est désormais en mesure de bouger sa bouche à nouveau tout naturellement et elle va bientôt rentrer à la maison.

Le Dr Ignacio Solis, qui a travaillé sur Patienda, a déclaré à Central European News (CEN): "J'ai été contacté par un médecin de l'organisation Amor en Accio (Amour en action) et on m'a raconté l'histoire de Pascaline. Elle a été séparée de la communauté et elle a même été lapidée. On croyait qu'elle était possédée par quelque chose de mal, donc ce n'était pas seulement un problème physique. Ses dents ont été incluses dans la tumeur et ont bougé, et la femme ne pouvait plus manger correctement".

Patienda a reçu son congé de l'hôpital et elle rentrera au Burkina Faso le 5 décembre, où des médecins qui vivent dans le secteur surveilleront son rétablissement.  

Le Dr Solis a déclaré : "Elle est très heureuse, elle ne peut pas communiquer, car elle ne parle que sa langue locale, car elle vit dans un village très pauvre, avec sa famille, mais elle a pu communiquer par des signes".

L'ONG Amor en Accio, celle qui a permis à Patienda de retrouver une vie normale, a été fondée par les médecins Angeles Almela, Hector Guiral, Sergi Salas, l'infirmière Carolina Garcia, le professeur Gonzalo et Carmen Musitur.

Source: Dailymail

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