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Centre du don des corps de Paris: Des cadavres sont rongés par des rats, d'autres sont mêmes revendus.

Par NTD

Un syndicat de médecins a décidé de porter plainte après avoir observé à de multiples reprises que les corps donnés à la science étaient traités de manière exécrable. Il s'agit d'un immense scandale qui vient d'éclater.

C'est Le Parisien qui rapporte cette nouvelle qui risque de faire couler beaucoup d'encre aux quatre coins du pays. En effet, l'Union française pour une médecine libre a décidé de porter plainte après les troublantes révélations concernant le don de corps à la science à Paris. C'est le Centre du don des corps de Paris qui serait en première ligne. Il lui est notamment reproché d'accueillir et de traiter ces corps de manière exécrable. Il semblerait que, pendant plusieurs années, l'organisation a laissé pourrir des corps dans des chambres froides alors que certains d'entre eux étaient en partie mangés par des souris sans parler des corps empilés les uns sur les autres. Des propos qui font froid dans le dos.

Cependant, ce n'est pas forcément le plus surprenant dans cette affaire. En effet, Le Parisien raconte que certains corps ont été revendus à des entreprises privées. Ils étaient revendus dans leur totalité ou démembrés. Évidemment, le Centre du don des corps de Paris n'avait demandé aucune autorisation au préalable aux familles qui avaient fait ce don. Ajouté à ça, le quotidien rappelle que ces corps sont destinés à la base pour aider à la recherche médicale ou bien pour former les futurs médecins.

Selon les informations relayées par Le Parisien, il semblerait que ces pratiques ont duré pendant plusieurs années. D'ailleurs, le quotidien souligne que pour protester contre ces pratiques, le président du Centre du don des corps de Paris ainsi que la présidente du comité d'éthique avait donné leur démission à la fin de l'année 2017.

Reste à savoir ce que donnera la plainte de l’Union française pour une médecine libre; et si des décisions concrètes seront prises pour sanctionner les responsables et éviter que des pratiques similaires ne se reproduisent.

Source: Le Parisien

Crédit Photo: Adobe Stock