Une main et un avant-bras découverts dans le ventre d’un requin
Des experts du centre sécurité requin (CSR), l'organisme chargé du suivi de la problématique liée aux attaques de squales à La Réunion, ont fait la macabre découverte d'une main et d'un avant-bras dans le ventre d'un requin.
C'est mercredi matin, alors que les experts effectuaient des autopsies sur plusieurs spécimens de requins-tigres prélevés en début de semaine au large de Saint-Paul (ouest) dans le cadre d'une campagne de pêche préventive qu'ils ont fait la troublante découverte à l'intérieur d'un requin d'une longueur de trois mètres.
Les experts ont aussitôt signalé leur découverte auprès des autorités et des enquêteurs du commissariat de police du Port ont rapidement fait le lien avec la disparition d'un ressortissant écossais de 44 ans survenue il y a quelques jours.
Ce dernier était en vacance dans le secteur lorsqu'il est disparu après être allé nager seul dans le lagon de l'Hermitage (côte ouest).
Des recherches intensives avaient été effectuées pendant deux jours, mais en vain.
Le parquet de Saint-Denis a confirmé qu'une analyse d'ADN avait été ordonnée afin de pouvoir confirmer sans la moindre ombre d'un doute qu'il s'agit du corps du ressortissant écossais, or l'alliance de mariage d'une épaisseur particulière qui a été retrouvée sur la main est un indice plutôt significatif en ce sens.
Des sources ont indiqué au journal Le Parisien qu'on ignore encore si la victime était décédée par noyade ou si elle est décédée en se faisant attaquer par le requin.
Les experts croient toutefois qu'il serait peu probable que la victime ait été attaquée par le requin, étant donné les circonstances de sa disparition.
Il faut savoir que les experts ne prennent jamais à la légère un incident de la sorte, puisqu'à La Réunion, on a recensé depuis 2011 une vingtaine d'attaques, dont onze qui ont été mortelles.
Enfin, rappelons que le 9 mai dernier, un jeune homme de 28 ans avait eu la jambe arrachée alors qu'il se trouvait sur la côte de la ville de Saint-Leu.
Source: Le Parisien
Crédit Photo: Courtoisie