La GRC et la Sûreté du Québec utilisés pour piéger la population dans une dangereuse fraude.

Des Québécois sont présentement ciblés par une nouvelle fraude très inquiétante. 

« Un citoyen reçoit un appel téléphonique d’une personne qui s’exprime en anglais qui prétend être policier. Celle-ci demande ensuite au citoyen de valider son nom et son numéro d’assurance sociale », a expliqué Louis-Philippe Bibeau, porte-parole de la Sûreté du Québec, dans une entrevue accordée à La Presse. « Dans le cas où le citoyen refuse de donner ces informations, le fraudeur utilise la menace et dit que des policiers viendront rapidement procéder à son arrestation s’il ne collabore pas. »

Dans certains cas, le fraudeur fait croire au citoyen qu'il a été victime de fraude et qu'il doit fournir ses informations bancaires. 

« Le fraudeur va même jusqu’à demander au citoyen le numéro de téléphone de son corps de police local et mentionne qu’un policier de cet endroit communiquera avec lui. Un appel est ensuite à nouveau fait au citoyen et l’afficheur indique un numéro qui correspond à celui d’un poste de police de la Sûreté du Québec », a poursuivi Louis-Philippe Bibeau. 

Les citoyens qui se fient au numéro sur l'afficheur peuvent facilement se faire avoir. Il ne faut jamais se fier au numéro qui apparaît sur l'afficheur car les fraudeurs ont accès à des logiciels et des applications qui peuvent modifier ces données. 

Le fraudeurs utilisent même le numéro de téléphone du Centre antifraude du Canada pour berner leurs victimes. Un avertissement à ce sujet a été publié par l'organisme sur son site internet. 

Ce nouveau stratagème a déjà réussi à faire plusieurs victimes en faisant croire à des personnes que leur « numéro d'assurance sociale avait été bloqué, compromis ou suspendu », a confirmé Radio-Canada. 

Les autorités demandent donc au Québécois de ne pas faire confiance aux informations qui se trouvent sur l'afficheur s'ils recoivent un appel du genre. Mieux vaut raccrocher, trouver le téléphone de l'organisme et appeler directement. 

Source: Radio-Canada, Le Soleil et la Sûreté du Québec

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