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Une jeune fille de 10 ans se fait violemment tabasser par des étudiants au collège.

Par NTD

Une jeune fille de 10 ans a subi une violente agression au collège Louis-Bouland de Couloisy, non loin de Compiègne.

Le cauchemar de la jeune fille prénommée Tallia aurait débuté le 18 octobre, lors de la dernière journée d'école avant les vacances scolaires de la Toussaint.

Selon ce qu'a rapporté Tallia, c'est sur l'heure du midi que trois "grands" auraient décidé de la choisir en tant que cible.

Un premier adolescent aurait agrippé le sac à dos de la jeune fille pour ensuite la projeter violemment au sol et frapper sa tête contre le mur à plusieurs reprises. Un complice de l'adolescent aurait ensuite roué de coups Tallia alors qu'elle se trouvait au sol tandis qu'un troisième voyou en aurait profité filmer la scène à l'aide de son téléphone.

Ce n'est que quelques heures plus tard que les parents de Tallia ont réalisé que leur fille avait subi une violente agression au cours de l'avant-midi, comme l'a raconté sa mère au journal Le Parisien: "On n'a rien vu jusqu'au moment où on l'a déposée pour les cours de l'après-midi. Elle était pétrifiée".

Au lendemain de l'agression, les parents décident d'amener leur fille consulter un spécialiste, étant donné que celle-ci affirme se sentir très mal. Suite à un examen médical, Tallia obtient 7 jours d'incapacité temporaire de travail (ITT).

Tallia est toujours sous le choc de cette agression tandis que ses parents eux, n'arrivent toujours pas à croire qu'une telle chose a pu se produire. Christopher Da Cunha, le père de Tallia, affirme ne pas avoir l'intention de renvoyer sa fille à l'école tant que ses trois agresseurs n'auront pas été expulsés.

Or, cela ne risque pas de se produire avant un bon moment, car les responsables du collège ont déclaré "être très attentifs à cette situation que nous suivons de près. Nous attendons le résultat de l'enquête de gendarmerie".

L'un des trois adolescents qui est âgé de 15 ans été mis en examen pour violence aggravée, mais ses deux autres acolytes n'ont toujours pas été identifiés.

Enfin, en attendant que justice soit rendue, les parents ne peuvent que souhaiter une chose: "On voit toujours des vidéos à la télé sur les violences scolaires, on imagine jamais que ça peut nous arriver. Cela ne doit plus se reproduire".

Source: Le Parisien

Crédit Photo: Capture d'écran