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Le corps calciné retrouvé dans un cabanon est celui d'une adolescente portée disparue

Par NTD

La police a confirmé que le corps retrouvé dimanche dans une cabane incendiée était celui d'une adolescente qui était disparue du domicile familial vendredi.

Jean-Baptiste Bladier, procureur de la République de Senlis, a déclaré: "Il est confirmé qu'il s'agit d'une jeune femme née en août 2004 et dont la disparition avait été signalée par sa famille dans la journée de samedi, soit postérieurement à son décès. Les investigations policières, toujours diligentées par l'antenne creilloise de la police judiciaire de Lille (Nord), suivent activement leur cours. Aucune interpellation n'est intervenue à ce stade".

Lundi, les parents de l'adolescente avaient partagé aux médias locaux le cauchemar qu'ils étaient en train de traverser: "Son téléphone n'a pas arrêté de sonner ce jour-là. Nous ne savions pas pourquoi. A 21h58, elle a appelé une amie pour lui dire qu'elle allait dehors. Nous, nous étions en train de dormir".

Ce n'est que le samedi matin que les parents ont réalisé que l'adolescente avait disparu: "Son téléphone ne répondait pas. Ce n'était pas normal. Elle nous prévenait tout le temps, même quand son bus avait juste 5 minutes de retard".

Le frère de la disparue lance alors un avis de recherche sur les réseaux sociaux tandis que les parents font le tour de la ville dans l'espoir de retrouver la jeune fille. Le frère explique: "Je ne voulais pas attendre les 48 heures de délais de la police. Je savais qu'il se passait quelque chose de grave".

Le soir de la disparition, une voisine nommée Céline, qui vit à 500 mètres de là, est témoin d'une situation qui laisse présager le pire: "Je fumais une cigarette dans ma cuisine. Il était 22h09 ou 22h10. J'ai entendu un gros boum et une lueur orange qui grandissait rapidement. J'ai appelé les pompiers. Je devais être la première à les prévenir, car ils n'avaient pas l'air au courant. Quand j'étais en ligne, j'ai vu un homme, le visage recouvert d'une capuche, prendre la fuite. Je ne pourrais pas le reconnaître, il faisait sombre. [...] C'est une sorte de squat. Des voisins ont écrit au bailleur cet été pour se plaindre du bruit. Il y avait souvent des passages de scooters. Des barbecues ont été organisés. Des garçons et des filles s'y retrouvaient parfois ensemble. On entendait tout".

Enfin, les parents expliquaient lundi que la veille, la police les avait déjà avertis que cette histoire pourrait se terminer de façon très tragique: "Ils nous ont demandé de venir le lendemain au commissariat avec des objets et des peignes de notre fille pour réaliser des analyses ADN. C'est atroce. Ce ne sont pas des humains qui ont fait ça, ce ne sont pas des animaux, c'est pire".

Source: Le Parisien

Crédit Photo: Capture d'écran