cover

90 jours de prison pour un Montréalais de 76 ans qui a agressé sexuellement une fillette de 9 ans

Par NTD

Il s'agit sans doute d'une des plus grandes polémiques de la journée et elle nous vient de Montréal où un homme de 76 ans a été condamné à 90 jours de prison pour avoir agressé sexuellement une fillette de 9 ans. Une peine considérée trop clémente.

C'est La Presse qui rapporte l'histoire de Jorge Alfredo Zelaya, un montréalais de 79 ans qui a été sanctionné à 90 jours de prison pour avoir agressé sexuellement une fillette de 9 ans. Les faits remontent au 3 juillet 2018 et ont eu lieu aux alentours de midi dans une ruelle du quartier Saint-Michel. Il a aperçu la petite fille qui était en train de jouer dans la cour de sa gardienne et a commencé à mettre ses mains à travers la clôture. Il l'a embrassée, l'a aussi touché les organes génitaux, les fesses et la poitrine. Pour le couronner le tout, il s'est masturbé devant elle et l'a forcé à toucher son pénis.

La Presse raconte que la scène a été filmée par deux personnes qui n'ont par contre rien fait pour venir en aide à la petite fille. Malgré la présence de preuves accablantes, les avocats ont suggéré une peine de 90 jours de prison en raison de l'âge avancé de Jorge Alfredo Zelaya ainsi que de son état de santé délicat. Il est notamment atteint de problèmes cardiaques et de diabète. Il a obtenu également la possibilité de purger sa peine en fin de semaine au lieu que celle-ci soit continue.

Une peine jugée trop clémente par le juge Alexandre Dalmau indique La Presse. Plusieurs fois pendant l'audience, il a qualifié cette peine de clémente et s'est dit surpris d'une telle proposition par les avocats. Malheureusement, il n'a rien pu faire pour inverser la tendance parce que l'arrêt Cook empêche un juge de refuser «une recommandation conjointe des avocats sauf si elle est contraire à l'intérêt public». Un facteur qui semblait ne pas s'appliquer dans cette histoire.

Jorge Alfredo Zelaya s'en sort donc avec 90 jours de prison, 3 ans de probation ainsi que son nom intégré au Registre des délinquants sexuels, relate La Presse. Une décision qui risque de faire couler beaucoup d'encre et quelque chose nous dit que le juge Alexandre Dalmau risque de ne pas être le seul à trouver cette décision trop clémente.

Source: La Presse

Crédit Photo: Adobe Stock