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Une Canadienne transgenre qui a poursuivi une clinique de beauté qui refusait de lui épiler le scrotum perd en cour.

Par NTD

Un tribunal des droits de l'homme a rejeté les accusations d'une femme transgenre qui prétend avoir fait l'objet de discrimination alors que des employées d'un centre de beauté ont refusé de cirer son scrotum.

Jessica Yaniv, qui s'identifie comme une femme, mais qui a des organes génitaux masculins, avait contacté plusieurs entreprises de salons de beauté en Colombie-Britannique, au Canada, afin de s'informer si ceux-ci offraient des services d'épilation à la cire.

Selon ce qui a été déclaré dans la poursuite, des employées auraient refusé d'effectuer la procédure d'épilation pubienne après que Yaniv ait révélé qu'elle avait toujours des organes génitaux masculins.

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Plusieurs salons de beauté ont été visés par des plaintes déposées par Yaniv qui affirme que le refus des esthéticiennes de cirer son scrotum était discriminatoire, tel que le rapporte le Daily Star.

Toutefois, les arguments de la femme transgenre n'ont pas suffi à convaincre le tribunal qui a expliqué dans sa décision rendue mardi que la plainte de Yaniv allait être rejetée.

Le Tribunal des droits de la personne de la Colombie-Britannique a statué qu'elle avait fait campagne à la fois dans le simple but de se faire de l'argent et pour les punir les salons visés par sa poursuite pour ce qu'elle considérait comme étant de la transphobie.

Yaniv devra maintenant payer une travailleuse qui a été visée par la poursuite, étant donné que celle-ci a été obligée de quitter les affaires.

Le tribunal a déclaré Yaniv avait mis en scène les conditions idéales afin d'en venir à une plainte en matière de droits de l'homme" en exigeant des cires de bikini de plusieurs salons, et ce, malgré le fait qu'elle savait très bien que ses organes génitaux masculins pourraient poser un problème.

Un certain nombre d'employées de salon avaient expliqué ne pas pouvoir effectuer cette procédure en raison de croyances religieuses tandis que d'autres ont dit qu'elles n'avaient pas été formées afin de procéder à l'épilation d'un scrotum.

Étant donné que certains salons en question n'avaient jamais offert de services pour cirer le scrotum de quiconque, le tribunal a déclaré qu'on ne pouvait pas conclure que le refus d'épiler le scrotum de Mme Yaniv était discriminatoire à l'égard de celle-ci.

Yaniv avait déposé plus d'une douzaine de plaintes au total, réclamant des dommages et intérêts de l'ordre de 15 000 dollars à plusieurs salons de beauté.

La femme transgenre a été condamnée à verser 2 000 dollars à trois des femmes contre lesquelles elle avait porté plainte, dont l'une a été forcée de mettre fin à son entreprise à la suite de l'affaire.

Source: Mirror

Crédit Photo: Capture d'écran