ALERTE Le Pentagone annonce un nouveau déploiement militaire en Arabie saoudite

Un communiqué du Pentagone confirme que des milliers de soldats supplémentaires ont été déployés en Arabie Saoudite. C'est le ministre américain de la Défense Mark Esper qui a autorisé le déploiement, qui comprenait aussi du matériel, dont des missiles Patriot.

Dans le communiqué, on y apprend notamment que "Mark Esper a autorisé le déploiement de forces américaines supplémentaires" et qu'avec "les autres déploiements, cela représente 1 500 à 3 000 soldats supplémentaires qui ont été prolongés ou autorisés au cours du dernier mois".

Depuis le retrait des troupes américaines en 2003, un premier déploiement avait eu lieu en septembre dernier où 200 soldats avaient été envoyés en Arabie saoudite.

Le communiqué précise aussi que le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a été informé de la situation au cours de la matinée de vendredi et que le gouvernement américain souhaite "assurer et améliorer la défense de l’Arabie saoudite" en procédant à ce déploiement.

Outre des missiles Patriot, le matériel qui sera déployé en Arabie saoudite comprendra aussi un bouclier antimissile THAAD.

Cette opération préoccupe bien des experts, étant donné que cette région fait l'objet de vives tensions depuis plusieurs mois.

Pentagon announces new troop deployments to Saudi Arabiahttps:\/\/t.co\/BCOztM6qyV— Jake Tapper (@jaketapper) October 11, 2019\n

Vendredi, les autorités annonçaient que deux frappes de missile présumées, probablement en provenance de la mer Rouge, à une centaine de kilomètres d’un port saoudien, avaient touché un navire-citerne iranien.

Les vives tensions qui se font ressentir dans cette région s'expliquent par de nombreux incidents dont des attaques en Arabie saoudite, des saisies de pétroliers dans le Golfe et la destruction d’un drone américain par Téhéran.

Depuis le mois de septembre, Téhéran a été accusé à de multiples reprises d'être responsable de frappes aériennes contre deux sites pétroliers stratégiques dans le royaume saoudien. Riyad, Washington, Londres, Berlin et Paris partagent cette théorie.

Rappelons que pendant ce temps, des membres de l'organisation terroriste État islamique sont parvenus à s'échapper d'une prison en Syrie suite à une attaque de la Turquie, peu après le départ des forces américaines.

Plus de détails à venir...

Source: La Presse

Crédit Photo: Courtoisie