Franck, le «héros de l’attentat de Nice» a tenté de se suicider

Franck, le « héros du 14 juillet » connu pour avoir tenté d'arrêter le camion sur le promenade des Anglais avec son scooter, voulait mettre fin à ses jours, d'après 20 Minutes. Le « héros de l’attentat » a tenté de se suicider, jeudi, provoquant un important déploiement du Raid sur le chemin de la Batterie-Russe dans l'ouest de Nice. 

« Vers midi, un équipage de la police municipale a fait appel à nos services pour une personne retranchée à son domicile. Il menaçait de mettre fin à ses jours », a expliqué le service de communication de la police nationale. « Plusieurs équipages, dont la BAC, ont pris contact pour raisonner la personne retranchée. Le contact n’a pas été possible. » 

Même le maire de Nice, Christian Estrosi, s'était rendu sur place pour participer aux négociations. Sans nouvelles, le Raid a donc décidé d'intervenir pour que tout le monde soit en sécurité, une intervention qui s'est terminée vers 13 h 40. Franck a été hospitalisé après avoir été pris en charge par les secours. 

« J’ai en tête les images des corps qui volaient de partout », aviat raconté Franck après l'attentat du 14 juillet 2017. « J’ai tout de suite compris. J’ai alors décidé d’accélérer. Ma femme, derrière moi, me tirait le bras et me demandait où j’allais. Je me suis arrêté. Je lui ai dit : “Dégage !'” Et j’ai accéléré à fond. »

Le père de famille ne s'était jamais remis de ce drame. 

« Aujourd’hui, on mesure que c’est sans doute une victime non comptabilisée et peut-être l’une des plus importantes victimes survivantes, tant le traumatisme qui est en lui a pris, au fil du temps, de l’importance », a déclaré Christian Estrosi. « C’est un homme qui a un don de soi : avoir choisi de donner sa vie pour essayer de sauver celle des autres. Il n’y a pas de qualificatif. On sait que, avec le terrorisme, on est dans un domaine où les maux les plus profonds ressortent quelques fois quelques années, voire pour des enfants, des décennies plus tard. Chez Franck, c’est monté, c’est monté, c’est monté. Et sans doute là, on est à son paroxysme. Il ne mérite pas de porter ce fardeau si lourd et cette souffrance tout au long de sa vie. »

Source: 20 Minutes

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