De nombreux enseignants se font agresser par des étudiants
Deux enseignantes ont été victimes d'une agression dans un lycée de Tarverny (Val d'Oise) lundi dernier. Il s'agit de la troisième agression sur des enseignants à survenir à Val d'Oise.
Lundi, c'est au lycée Louis-Jouvet à Tarverny que deux enseignantes allaient être les victimes de ce qui deviendrait la troisième agression du genre à survenir dans le département depuis quelques jours seulement.
Après que les deux enseignantes aient été giflées par des étudiants, les autres enseignants de cet établissement ont fait valoir leur droit de retrait dès lundi.
Selon la direction des services départementaux de l'éducation nationale (DSDEN), tout aurait débuté alors qu'un lycéen avait une altercation avec une enseignante. Une collègue a été témoin de la scène et elle a donc décidé de lui venir en aide et c'est à ce moment que l'étudiant s'en serait pris aux deux femmes en les giflant au visage.
Vendredi à Osny, un étudiant était mis en examen pour violence aggravée après avoir causé un léger traumatisme crânien à un professeur d'histoire-géographie en lui faisant un croche-pied. Le professeur, qui souhaitait confisquer le portable du lycéen, a dû être hospitalisé.
La même journée, un lycéen de 19 ans de Sarcelles était condamné en comparution immédiate à huit mois de prison, dont quatre avec sursis avec mise à l'épreuve, pour avoir violemment frappé son professeur d'EPS le 30 septembre dernier.
Enfin, rappelons que le 30 septembre dernier, une mère et une grand-mère avaient été accusées d'avoir insulté, frappé et menacé de mort une institutrice de l’école élémentaire Jules Verne d’Agde.
Les deux femmes ont été convoquées le 4 mars afin d'être jugées devant le tribunal correctionnel de Béziers pour violences et menaces contre une institutrice.
Mathieu Verdier, représentant du Syndicat national des écoles (SNE), avait réagi à cette affaire en déclarant: "L'institution a trop longtemps laissé faire. Trop longtemps les parents ont évolué dans une parfaite impunité. Cela ne doit plus arriver. Ce qui est arrivé hier peut arriver partout, à n'importe quel enseignant. C'est très violent. Cela ne doit plus se produire. L'Education nationale doit nous protéger".
Source: LCI
Crédit Photo: Courtoisie