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Un ado de 13 ans se fait tabasser et violer dans les toilettes de son collège.

Par NTD

Un ado de 13 ans qui a été victime d'une agression par trois de ses camarades dans les toilettes de son école prétend avoir été violé.

L'agression dénoncée par l'adolescent de 13 ans se serait produite au collège François Truffaut à Rive-de-Gier (Loire).

À cet effet, Me Jean Sannier, l'avocat d'Arthur (le prénom a été changé), se dit convaincu qu'il s'agit ici d'un cas de viol.

Lors de l'agression qui s'est produite le 16 septembre, l'adolescent aurait été roué de coups pour ensuite être forcé à baisser son pantalon. Les agresseurs auraient suite entré un doigt dans le rectum de l'adolescent avant de fuir les lieux.

L'avocat de l'adolescent a déclaré: "L'enfant décrit une pénétration digitale anale. Juridiquement, ça s'appelle un viol, mais le procureur considère qu'il n'y a pas suffisamment d'éléments pour engager des poursuites".

La police a entendu les trois suspects, deux garçons et une fille.

Pour ce qui est de la victime, l'adolescent qui souffre de dyslexie s'est vu prescrire dix jours d'ITT après avoir été examiné par le médecin légiste du CHU de Saint-Étienne.

La description de l'agression faite par son avocat est à glacer le sang: "Il y a eu plusieurs incidents successifs. Le 13 septembre, Arthur se fait d'abord violemment insulter en classe par un camarade à qui il venait de demander de recopier un cours suite à une absence. Puis dans la cour de l'école, il reçoit, gratuitement, un coup de poing dans la figure de la part d'une jeune fille".

L'avocat poursuit ensuite son horrible récit en expliquant que trois jours après ce premier incident, l'adolescent se retrouve piégé dans les toilettes alors qu'on le menace à l'aide d'un couteau et d'un compas qu'on lui pique dans la gorge: " Une vingtaine de personnes aurait assisté à la scène. Et en plus la directrice n'a pas jugé bon de prévenir ni la famille, ni la police, ni même d'appeler un médecin alors qu'il avait manifestement besoin de soins."

Enfin, les trois agresseurs ne rencontreront pas le juge avant le mois de novembre prochain tandis que la victime a dû être déscolarisée.

Source: Le Parisien

Crédit Photo: Courtoisie