Une clinique pratique un avortement sur la mauvaise patiente.

En Corée du Sud, une clinique aurait pratiqué un avortement sur la mauvaise patiente.

C'est au début du mois d'août dernier qu'une patiente enceinte de six semaines a décidé de se rendre à une clinique médicale de Gangseo, près de Séoul.

Selon ce qu'ont révélé les médias locaux, ce serait suite à une erreur d'identification sur la patiente que celle-ci aurait subi une intervention médicale qu'elle n'avait pas demandée.

Pour sa part, CNN explique que les forces de l'ordre en seraient actuellement à déterminer quel rôle ont joué le médecin en service et l'infirmière dans cette erreur troublante.

Pour le moment, les deux individus seraient visés par des accusations de négligence.

La patiente qui a été avortée par erreur s'était rendue à la clinique afin de recevoir une injection de suppléments nutritionnels.

Or, au lieu de recevoir l'injection souhaitée, la patiente aurait reçu une dose d'anesthésiant, puis elle aurait été avortée par la suite, sans même en avoir eu conscience.

En Corée du Sud, l'avortement est considéré comme étant une pratique illégale, mais des exceptions sont accordées dans de très rares cas, notamment lorsque les parents sont atteints de maladies héréditaires, ou dans les cas où la grossesse résulte de viol ou d’inceste, ou encore si la présence du fœtus menace la survie de la mère.

Le 11 avril dernier, la Cour constitutionnelle jugeait que le fait d'interdire l'avortement était "anticonstitutionnelle" et une modification de la loi réprimant l’avortement d’ici la fin de l’année a été exigée. 

Enfin, bien que la justice en Corée du Sud condamne l'avortement, les statistiques démontrent que l'an dernier seulement, plus de 50 000 avortements ont été pratiqués l'an dernier au pays.

Source: TVA Nouvelles

Crédit Photo: Courtoisie