Un homme est retrouvé démembré dans ce qui semble être un crime signé par la mafia.

Le corps d'un homme nommé Vittorio Barruffo, un Napolitain de 44 ans, a été retrouvé dans une bâche de plastique alors qu'il avait été démembré. Les autorités croient que le crime pourrait être relié à la mafia.

C'est dans le fossé d'un petit chemin de terre de Charette (Isère) que le corps de Vittorio Barruffo a été retrouvé. Le procureur de Grenoble, Eric Vaillant, a expliqué au journal Le Parisien: "Le médecin légiste décrit un corps amputé des 4 membres et des lésions osseuses crâniennes causées par un instrument contondant qui pourraient être à l'origine du décès".

Barruffo s'était installé depuis deux ans à Montalieu-Vercieu, un bourg de 3400 habitants perdu dans la campagne iséroise, afin d'y travailler en tant que chef cuistot dans une pizzeria de Montalieu-Vercieu (Isère).

Les autorités craignent maintenant que l'homme tentait de fuir un passé trouble, car le Dauphiné Libéré indique que Barruffo aurait été victime en 2009 d'une tentative de meurtre à Viareggio en Toscane.

Ce  serait le nouveau compagnon de son ex-femme qui s'en était pris à lui à l'aide d'un couteau alors qu'il venait rendre visite à sa fille de 6 ans. L'homme avait été blessé si gravement qu'il avait dû subir une ablation de la rate.

Le passé trouble de Barruffo ne s'arrête pas là, car l'homme avait aussi été incarcéré en lien avec des accusations de violence sur son épouse, mais aussi, pour des activités criminelles en lien avec le trafic de drogue.

En juin dernier, la nouvelle compagne de Barruffo avait décidé de repartir dans son pays et son conjoint avait décidé de faire la même chose en juillet. Or, la dernière fois qu'on l'aura aperçu vivant aura été le 9 juillet, date où Barruffo s'était rendu chez son patron afin de signer des papiers entérinant son départ.

Enfin, une source judiciaire indique que les enquêteurs suspectent sérieusement que le crime est lié à la mafia: " Les mutilations découvertes sur le corps de Vittorio Barruffo laissent penser que l'on n'est pas en présence d'un crime ordinaire ".

Plus de détails à venir...

Source: Le Parisien

Crédit Photo: Courtoisie