Vol de données chez Desjardins: l'un des suspects se promenait en Lamborghini.
TVA Nouvelles rapporte qu'un des suspects dans l'affaire du vol de données personnelles chez Desjardins roulait à bord d'une Lamborghini Huracán à plus de 200 000$.
L'homme de 33 ans nommé Juan Pablo Serrano fait partie du groupe de 17 personnes qui ont été rencontrées par les enquêteurs de la Sûreté du Québec (SQ) en lien avec le vol de données personnelles de 2,9 millions de clients de Desjardins. Les données en question ont été revendues sur le dark web.
Depuis le début de la semaine, on rapporte que 91 personnes ont été questionnées par les enquêteurs de la SQ.
En plus d'être suspecté par la SQ pour cette histoire, Serrano pourrait faire face à d'autres ennuis avec la justice, étant donné que la SQ a découvert la présence d'environ 200 plants de marijuana légale dans un entrepôt de la rue Notre-Dame Est, à Montréal, où il se rendait régulièrement.
Le principal intéressé a expliqué à TVA Nouvelles qu'il n'était pas en lien direct avec la bâtisse où se trouve l'entrepôt en question: "Elle est louée par le CN et par d’autres individus malades qui possèdent des permis de culture de cannabis".
Il faut savoir que Serrano a un passé criminel plutôt chargé, étant donné qu'il a fait auparavant de la prison pour falsification de cartes de crédit, entrave au travail d’un agent public, vol et fraude.
En plus de la Lamborghini au bord de laquelle on l'a souvent vu rouler, Serrano aurait aussi possédé une Ferrari et une McLaren.
Serrano explique toutefois que ces voitures ne lui ont jamais appartenu et qu'il a fait fortune dans la nouvelle économie: "Je l’ai louée pour quelques mois pour faire la publicité d’une entreprise de fruits. [...] J’ai toujours été intéressé par la cryptomonnaie, oui".
Enfin, questionné à propos des activités de Serrano, son demi-frère a expliqué à TVA Nouvelles qu'il lui souhaitait que les choses finissent par s'arranger: "On s’est tous demandé ce qu’il faisait. C’est très clinquant, dit-il. C’était plus pour son besoin de se donner un certain style et une crédibilité dans ses activités... Fake it till you make it, comme on dit. [...] C’est sûr que si lui a décidé consciemment d’utiliser ça [les données personnelles] pour la revente, c’est décevant. Mais qu’est-ce que je peux y faire? J’espère sincèrement qu’il va se sortir de ça."
Source: TVA Nouvelles
Crédit Photo: Courtoisie