Un chauffard qui a causé la mort de deux fillettes demande pardon lors de son procès.

Un chauffard qui a causé la mort de deux fillettes a demandé pardon lors de son procès.

L'homme qui subit actuellement son procès à Laon (Aisne) pour "homicide involontaire" lors d'un accident de la route en 2018 à tenu à exprimer ses plus profondes excuses au moment de l'ouverture de la séance: "Je voulais dire que j'étais bouleversé par ce qui s'est passé. Tous les jours, à chaque instant, j'y pense. J'ai pas de douleur comparable à celle de la maman ou du papa. J'ose demander pardon, mais je sais qu'on ne me pardonnera jamais".

Par le passé, Nadia, la mère des deux fillettes tuées, avait déclaré: "Nous avons été amenés à rencontrer à plusieurs reprises le conducteur responsable de notre accident. Cette personne n'a jamais présenté d'excuses, ni de condoléance".

Alors que l'automobiliste devait revenir sur les instants qui ont précédé le tragique accident, celui-ci a confié devant la cour: "Je ne me souviens de rien, je ne sais pas ce qui s'est passé. L'orage était très important, il me semble que ma voiture est passée sur cette veine d'eau."

Le chauffard qui gagnait sa vie en tant que chef d'entreprise et gérant de centres de contrôle technique avait perdu le contrôle de sa Maserati noire sur la route départementale qui relie Laon (Aisne) à Reims (Marne) en date du 3 avril 2018. Nadia Karmel, qui transportait ses trois enfants de 3 ans et demi, 26 mois et un mois, s'était malheureusement trouvée sur son chemin au même moment.

Dans l'éventualité où le chauffard était trouvé coupable pour "homicide involontaire" et "blessures involontaires", celui-ci pourrait faire face à cinq ans de prison, 75 000 euros d'amende et une annulation de son permis de conduire avec impossibilité de le passer pendant cinq ans.

Enfin, la mère a déclaré à la presse locale: "J'attends que la peine maximale soit appliquée. J'attends que la justice reconnaisse ce qui est à l'origine de l'accident: la vitesse du conducteur".

Source: BFMTV

Crédit Photo: Courtoisie