Ugo Fredette aurait déclaré à un policier “Tire-moi, tue-moi” lors de son arrestation.
Le constable Michael Danielson a témoigné ce matin au palais de justice de Saint-Jérôme à propos de l'arrestation bouleversante d'Ugo Fredette. Selon Danielson, Fredette aurait demandé aux policiers de l’Ontario qui tentaient de l’arrêter de le tuer sur le champ, tandis qu'il tenait un enfant devant lui.
C'est le 15 septembre 2017 que l'arrestation de Fredette s'est produite suite à une poursuite policière.
Selon l'agent de la police provinciale de l’Ontario (PPO), le suspect semblait extrêmement tendu lors de son arrestation: "Il était très perturbé et l’enfant très effrayé. Il avait les yeux grand ouverts".
L'homme de 43 ans subit actuellement son procès, car il est accusé des meurtres de sa conjointe Véronique Barbe et d’Yvon Lacasse. Ce dernier avait été tué alors que Fredette lui avait volé son véhicule afin de prendre la fuite avec un enfant de 6 ans.
Les autorités avaient dû déclencher une alerte Amber afin de localiser Fredette.
C'est le 14 septembre 2017 que les deux meurtres ont eu lieu. Selon ce qu'ont révélé les forces de l'ordre, les meurtres se seraient produits respectivement dans une résidence de Saint-Eustache et à une halte routière de Lachute.
La poursuite policière avait pris fin après que le véhicule avec lequel Fredette prenait la fuite ait roulé sur un tapis à clous à l’intersection des autoroutes 41 et 132.
Michael Danielson a bien voulu revenir devant la cour sur le moment où Fredette a été interpellé: "Il tient l’enfant par l’arrière du cou avec sa main gauche. Dans sa main droite, il a un bâton et il le bouge de haut en bas vers l’enfant".
Mais alors que Danielson demande à Fredette de lâcher le bâton tout en le pointant avec son arme, le suspect lance: "F*ck, tire-moi, tue-moi".
Au grand soulagement de Danielson, l'agent réussit enfin à neutraliser le suspect à l'aide d'une arme à impulsion électrique, puis d'autres policiers parviennent à le menotter: "Après, je suis allé parler à l’enfant. Je lui ai dit que je ne pointais pas mon arme vers lui et que tout serait ok. Il était toujours très effrayé ".
Rappelons que le procès qui est présidé par la juge de la Cour supérieure Myriam Lachance devrait durer deux mois.
Source: Journal de Québec
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