Le père de la fillette de Granby est remis en liberté
TVA Nouvelles et Radio Canada rapportent que le père de la fillette martyrisée de Granby qui est décédée le 30 avril dernier a été remis en liberté. C'est un juge de la Cour supérieure qui a renversé la décision rendue au mois de juin par un autre juge de la Cour du Québec.
La fillette de 7 ans avait été retrouvée à Granby dans un état critique et elle est malheureusement décédée de suites de ses blessures, en avril dernier. Suite à la découverte de la fillette dans une maison de la rue Lindor, la victime avait été transportée d'urgence à l'hôpital alors qu'elle se trouvait entre la vie et la mort. Selon des informations obtenues par La Voix de l'Est, la fillette avait été plongée dans un coma après avoir subi deux arrêts cardiaques. Pendant une bonne partie de la journée, on craignait pour la vie de la fillette, mais malheureusement, celle-ci a succombé à ses blessures quelques heures plus tard.
Le journal La Presse rapporte que le père de la fillette de 7 ans décédée à Granby aurait tenu des propos plutôt préoccupants à quelques mois de l'incident dramatique qui est survenu.
C'est lors de son témoignage en faveur de sa conjointe au palais de justice de Granby, le 30 juillet dernier, que l'homme a déclaré: «Malgré le nombre d'appels à l'aide qu'on a faits un peu partout, à nos anciens intervenants de la DPJ, aux travailleurs sociaux du CLSC, aux médecins, on n'a pas eu d'aide. On disait : "Un jour, il y a quelque chose qui va arriver, on va exploser. On n'est plus capables, on a besoin d'aide." Mais on n'en a pas eu».
La conjointe du père faisait face à une accusation de voies de fait sur l'enfant, à la suite de gestes violents qu'elle avait commis en septembre 2017.
Le père avait expliqué que les choses avaient changé depuis l'incident où sa conjointe s'en était prise à la fillette, tout en ajoutant qu'à l'époque, l'enfant présentait de graves problèmes de comportement: "On parle de grosses crises, de comportements d'automutilation. Elle pouvait prendre [ses selles] et les étendre sur les murs. C'est vraiment une petite fille très difficile."
L'homme a même ajouté que dans les circonstances, il aurait très bien pu être celui qui aurait posé les gestes violents sur sa fille: "J'ai seulement de vagues souvenirs de cette soirée parce que j'étais en boisson moi aussi. [...] ça aurait aussi bien pu être [lui] qui pose les gestes".
Enfin, le père avait aussi émis de vives critiques à l'égard de la DPJ lors de son témoignage: "Ça a pris du temps pour que la DPJ intervienne dans le dossier. Je les ai harcelés. Il a fallu que je me présente au bureau et que je leur dise : "Là, vous me donnez un intervenant." Ça ne pouvait plus attendre."
Plus de détails à venir...
Source: TVA Nouvelles
Crédit Photo: Courtoisie