Le corps démembré d'un jeune albinos retrouvé au Burundi

Pour celles et ceux qui ne le savent pas, les albinos ont la vie dure dans certaines régions d'Afrique et particulièrement au Burundi où un jeune garçon a encore été tué sauvagement au cours des derniers jours. Il a notamment été amputé de plusieurs membres.

C'est BFM TV qui rapporte cette nouvelle qui risque d'en attrister un grand nombre d'entre vous tant il s'agit d'une histoire désolante. En effet, le corps d'un jeune homme de 15 ans, nommé Bonheur Niyonkuru, a été retrouvé dans le nord-ouest du Burundi samedi soir dernier alors qu'il avait disparu depuis le début de la semaine dernière. Son corps a été retrouvé en décomposition et plusieurs de ces membres ont été amputé dont sa jambe, son bras droit et sa langue.

BFM TV raconte que dans certaines régions d'Afrique, les Albinos sont persécutés jusqu'au point de se faire tuer. Ils sont également amputés de certains de leurs membres et de leurs organes parce que certaines personnes les utilisent dans des rituels magiques qui ont pour objet d'apporter chance et richesse. Rien que ça. Le jeune Bonheur Niyonkuru a donc perdu la vie dans des circonstances effroyables pour des raisons extrêmement douteuses et c'est bien ça le plus désolant dans cette histoire. Comment peut-on être si cruel ?

L'association Albinos sans frontière s'est dite complètement choquée par cet événement d'une cruauté sans nom, explique BFM TV. L'association qui a pour but de défendre les droits des albinos à travers le monde demande à ce qu'une enquête soit ouverte pour retrouver les coupables. La chaîne de télévision indique qu'une vingtaine d'albinos ont été tués au Burundi depuis 2008, le dernier cas remontant à 2016 alors qu'un petit garçon de 4 ans est porté disparu depuis octobre 2018. Les espoirs de le retrouver sont quasiment inexistants.

De leur côté, la famille de Bonheur Niyonkuru se dit complètement choquée par cette histoire, relate BFM TV. La famille est également apeurée à l'idée que leur autre enfant albinos subisse le même sort. Ce qui est arrivé à Bonheur Niyonkuru démontre que certaines personnes sont capables du pire et que les albinos ne sont définitivement pas en sécurité au Burundi.

Source: BFM TV

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